Le député caquiste est notamment fier du 11 M$ annoncé pour le réaménagement de l’Espace Aurèle-Dubois, qui accueille entre autres le Centre culturel de Belœil, la bibliothèque municipale et le théâtre jeunesse L’Arrière Scène. « Ce projet permet d’avoir des artistes de renom dans la région et de garder les gens ici au lieu de les voir aller ailleurs pour regarder des spectacles. Cet investissement permettra aussi au théâtre jeunesse de rayonner. »

Le député place aussi en tête de liste un investissement de 300 000 $ pour deux projets dans le cadre du Programme d’aide financière pour les sentiers et les sites de pratiques d’activités de plein air. « Cette aide permet les bonifications du boisé des Bourgs dans le quartier des Bourgs de la Capitale à Beloeil ainsi que du boisé du Ruisseau-Bernard à McMasterville. »

En entrevue, M. Jolin-Barrette a énuméré plusieurs autres réalisations dans Borduas et autres investissements pour améliorer les infrastructures des municipalités. Il souligne notamment le pont surplombant l’autoroute Jean-Lesage, à Saint-Mathieu-de-Belœil, qui porte dorénavant le nom de Gilbert Desrosiers.

Le ministre a aussi rencontré tous les élus municipaux à la suite des élections générales de novembre afin de discuter de leurs enjeux prioritaires. « Le premier constat qui m’est venu est que les besoins sont nombreux de part et d’autre en matière de transport. Il y a du rattrapage à faire un peu partout. »

Ne rien tenir pour acquis

Selon les récents sondages, la Coalition avenir Québec (CAQ) obtient la moitié des appuis de l’électorat francophone, et un peu plus de 41 % dans la population en général. Aucune formation en lice ne souffle encore dans le cou du parti du premier ministre. Bien qu’il jouisse de son statut de favori dans sa circonscription, Simon Jolin- Barrette ne crie pas victoire trop vite.

« Je veux aller rencontrer les gens pendant la campagne. Pour moi, c’est super important de bien représenter la circonscription. J’ai à cœur cette tâche qui mérite un maximum d’investissement. Il ne faut rien tenir pour acquis et travailler », commente l’élu.

Ce dernier ne connaît présentement que l’identité de deux adversaires, soit l’avocat Jean-Félix Racicot du Parti conservateur du Québec et Benoit Landry de Québec solidaire, un militant actif du parti dans la circonscription depuis 2012. Les deux plus vieux partis représentés à l’Assemblée nationale, le Parti libéral du Québec et le Parti québécois (PQ) n’ont pas encore annoncé de candidat.

Rappelons que c’est un troisième mandat que le ministre sortant sollicitera dans Borduas le 3 octobre prochain. Après avoir battu par moins de 100 voix le ministre sortant du PQ Pierre Duchesne en 2014, M. Jolin-Barrette a été facilement réélu en 2018 avec 47,7 % des appuis.

Encore du travail à faire

L’Œil Régional a demandé à M. Jolin-Barrette s’il aimerait hériter de nouveaux défis et d’un autre ministère dans un deuxième mandat d’un gouvernement de la CAQ. Il a rappelé que c’était la prérogative du premier ministre. Il a également mentionné qu’il lui restait beaucoup de travail à faire au ministère de la Justice, portefeuille qu’il occupe depuis juin 2020. « Je suis d’ailleurs fier de la mise sur pied et la création du Tribunal spécialisé en matière de violences sexuelles et de violence conjugale. Nous voulons que les femmes n’hésitent plus à dénoncer et cette réforme facilite les choses », souligne le député qui occupe aussi depuis peu le titre de ministre de la Langue française.