La Municipalité a connu plusieurs changements de garde au fil des ans. Véronique Piché, la dernière arrivée en poste, a été embauchée en décembre 2019 au salaire annuel de 91 000 $.
Sa prédécesseure, Sylvie Gosselin, a quitté ses fonctions par le biais d’un accord mutuel avec la Municipalité. Mme Gosselin a reçu une indemnité de départ de 6230,77 $ alors qu’elle a été en poste de juin à décembre 2019. Elle occupe maintenant le poste de secrétaire-trésorière à la Régie intermunicipale de sécurité incendie de la Vallée-du-Richelieu.
« Je pense qu’on a retrouvé la stabilité. Tout [roulement de personnel] n’est pas lié à la situation municipale. Chaque cas est différent. C’est du cas par cas. Ils avaient tous les compétences », souligne la mairesse.
Au cours de la dernière année, Saint-Antoine-sur-Richelieu a aussi pourvu les postes de ressource à la bibliothèque, d’agente culturelle, de coordonnatrice aux loisirs, d’adjointe administrative et de coordonnateur aux travaux publics, en plus de la nouvelle direction générale.
« Je crois que ça prend parfois jusqu’à un an avant que l’employé comprenne les différents liens avec les autres employés, les élus et les citoyens. On a encore du personnel en formation. Même si certains n’ont pas encore fait un an, ils sont fonctionnels. Quand on ne travaille pas dans le milieu municipal, c’est difficile à comprendre, mais c’est plus complexe que ça en a l’air », affirme Mme Denis.
Réorganisation
L’année 2020 en sera une de réorganisation. Il faudra attendre 2021 pour réaliser de nouveaux projets. La priorité au cours de la prochaine année sera de mettre à jour les règlements. Selon Mme Denis, certains règlements ne sont pas complets et pourraient être considérés nuls s’ils en venaient à être confrontés devant les tribunaux.
« Des directeurs généraux avaient fait des signalements, mais ils manquaient de temps. Ça s’éclaircissait au fil des mandats. Mme Piché a le portrait complet maintenant. Elle a aussi les compétences. Ça prend quelqu’un d’habile pour faire ça et continuer la gestion quotidienne. […] Pour qu’on comprenne ce qu’il en est des [règlements non complets], ça prend du temps. Ça prend aussi une expérience municipale », assure Chantal Denis.
Notamment, plusieurs règlements ont été adoptés à la séance du conseil du 7 avril à huis clos. Le procès-verbal est disponible sur le site internet de la Municipalité.