La victime, alors âgée de 18 ans, se trouvait dans le siège passager de la Mitsubishi bleue de son copain. Landry, aujourd’hui âgé de 20 ans, s’était retrouvé dans un état critique à la suite de la collision. La vitesse serait en cause selon la RIPRSL.
Marc-Antoine Landry fait face à deux chefs d’accusation de conduite dangereuse. Il est aussi tenu responsable des blessures subies par une dizaine de personnes. Le 13 mai, six personnes avaient subi des blessures majeures et 19 personnes avaient été transportées à l’hôpital pour des blessures mineures. Pour avoir causé la mort de Danyka Grabosky, le jeune homme est passible d’une sentence maximale de 14 ans d’emprisonnement.
Landry fait aussi face à quatre autres chefs d’accusation reliés à un autre événement survenu le 27 avril dernier. Il aurait endommagé une porte et menacé de s’en prendre à une femme.
Un exercice concluant
Rappelons que les agents de la RIPRSL ont effectué une reconstitution de scène le 28 novembre dernier sur la 116 pour faire progresser l’enquête. Un membre de la régie a confirmé que cet exercice s’était avéré utile pour le dossier. Le mandat d’arrestation a été lancé le 9 mai; Landry a été arrêté le 17.
Marc-Antoine Landry a comparu une première fois au palais de justice de Saint-Hyacinthe le 18 mai devant le juge Marc-Nicolas Foucault. Il a été libéré le lendemain et reviendra devant le tribunal le 3 juillet. D’ici là, il aura plusieurs conditions à respecter, dont suivre immédiatement une thérapie au centre Toxi-co-gite. Il doit ainsi s’abstenir de consommer de la drogue ou de la boisson et ne pas posséder d’armes. La conduite de véhicule moteur lui sera aussi interdite et il doit remettre son permis de conduire au plus tard le 24 mai.
L’accusé est représenté par l’avocat Me Marc-André Gauthier, tandis que Me Pierre Goulet et Me Christine Robidoux représentent la Couronne dans ce dossier.
Ce récent développement aura évidemment une incidence sur le travail de la coroner Me Amélie Lavigne. «L’investigation est toujours en cours, notamment parce que les coroners doivent attendre la décision du directeur des poursuites criminelles et pénales dans ce genre de dossier public», explique la porte-parole du bureau du coroner, Geneviève Guilbault. Le dépôt ou non d’accusations a une incidence importante sur la manière de rédiger le rapport d’investigation.»