31 mars 2021 - 18:27
Témoignage d’une femme en processus de remise en forme
Son entraîneur belœillois l’a maintenue sur la bonne voie
Par: Denis Bélanger

Annick Labonté et son entraîneur Marc-André Tremblay.

Annick Labonté écoutant les consignes de son entraîneur pour bien effectuer un exercice. Photo gracieuseté

Annick Labonté a décidé de reprendre sa vie en main et de perdre du poids en novembre 2019 à la suite d’un malaise cardiaque. Après avoir surmonté les embûches du confinement du printemps 2020, la résidente de Lévis de 43 ans admet qu’elle aurait tout lâché l’automne dernier si son entraîneur Marc-André Tremblay, du Club Santé Atmosphère de Beloeil, n’avait pas « sauvé la situation ».

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Une équipe de tournage était récemment de passage au gym de Beloeil dans le cadre d’une émission qui sera diffusée sur AMI-télé. Mme Labonté a commencé son processus de perte de poids avec un entraîneur de son patelin, Raphaël Proulx. « Quand j’ai eu mon malaise, on m’a fait savoir que je ne dépasserais pas l’âge de 50 ans si je ne faisais rien. J’ai envoyé des messages à plusieurs gyms et un seul m’a répondu, soit celui de Raphaël. »

Quand le Québec a été mis sur pause à pareille date l’an dernier en raison de la COVID-19, elle a pris les moyens nécessaires pour poursuivre son cheminement. « J’allais marcher sur l’Escalier rouge (à Lévis), ce qui représentait plus d’une centaine de marches. Par chance que j’ai bougé, car j’avais une mauvaise circulation du sang. J’aurais pu mourir, je prenais beaucoup de médicaments et je n’avais pas accès à mes médecins. »

Annick Labonté a fait la connaissance de Marc-André Tremblay seulement l’été dernier. « C’était un ami de mon entraîneur de Lévis. J’ai vu le profil de Marc-André et j’aimais ce qu’il faisait. »
Mme Labonté a dû prendre une pause de l’entraînement après avoir subi en septembre 2020 une hystérectomie. Elle a pu reprendre l’entraînement à la mi-octobre et a commencé à travailler avec Marc-André Tremblay vers la fin du mois. Une collaboration qui est arrivée au bon moment.

« Marc-André a sauvé la situation cet automne. J’ai failli lâcher. J’avais entre autres des discussions pas faciles avec mon ancien entraîneur. […] Marc-André m’a gardé dans le coup. C’est quelqu’un de très respectueux qui prend le temps d’écouter et ne juge pas », raconte celle qui ne se plaint aucunement de faire le trajet Beloeil-Lévis à l’occasion pour rencontrer son entraîneur.

Une approche axée sur la santé
Marc-André Tremblay a une approche qui s’articule autour d’une meilleure santé et non pas d’une perte de poids. « La perte de poids ne devient plus l’objectif, mais le résultat de l’atteinte de l’objectif. » Il porte attention à de multiples détails qui vont au-delà de l’exercice physique et de l’alimentation. Le sommeil, l’estime de soi, l’environnement personnel et professionnel doivent aussi être pris en considération pour mener à un mode de vie sain.

« Quand on a un surplus de poids et qu’on ne s’aime pas, on en vient à accepter des situations malsaines. […] Marc-André a dit WO, ça suffit, et m’a conseillé d’apporter des changements dans ma vie. »
Mme Labonté a ainsi apporté un changement majeur dans sa vie professionnelle. Elle a quitté un horaire éreintant de 72 heures par semaine à l’urgence à titre d’adjointe administrative pour occuper un emploi de 35 heures au ministère de l’Enseignement supérieur. « Il faut notamment éliminer le stress externe. Ç’a un gros impact sur la récupération », fait remarquer Marc-André Tremblay.

Ce dernier n’impose pas non plus à sa cliente un entraînement interminable et exténuant. Il est important qu’Annick Labonté s’y prenne progressivement pour changer ses habitudes et améliorer sa santé. Il s’efforce aussi toujours de percevoir un aspect positif d’une situation.

« Je sais maintenant que, lorsqu’on ne progresse pas à un endroit, c’est parce qu’on progresse ailleurs. Je suis très fier d’Annick, car elle est partie à la découverte d’elle-même et des nouveaux standards qu’elle voulait implanter dans sa vie. C’est quelque chose de difficile à faire que de se remettre en question. Elle s’est souvent mise de côté. Chaque jour, on voit qu’elle assume ses objectifs et elle devient de plus en plus fière d’elle. »

Mme Labonté est effectivement fière du chemin qu’elle a parcouru jusqu’à maintenant. « J’espère que ça pourra en inspirer d’autres, car on se sent tellement au dépourvu avant de commencer la remise en forme. Pour y parvenir, il faut être constant, persévérant et discipliné. »

S’adapter à la COVID-19
Quand Annick Labonté a commencé à suivre les conseils de Marc-André Tremblay, les gyms et les salles d’entraînement étaient fermées et elles n’ont rouvert que tout récemment. Le duo a su vite s’adapter à cette situation. « J’avais vécu le confinement du printemps, ça ne pouvait pas être pire. Marc-André m’a recommandé des exercices ne nécessitant aucun appareil d’exercice, seulement des poids et des élastiques. Il filmait les exercices à faire et je me filmais à mon tour pour qu’il voie mon exécution. » n

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