Stéphanie Blain a partagé la nouvelle sur les médias sociaux, mais n’a pas voulu expliquer la raison de cette retraite. « L’aventure s’arrête ici, mais les souvenirs de tout ce que nous avons accompli ensemble perdureront », a-t-elle notamment déclaré.

L’Hydroplane Racing League (HRL) a tenu à souligner sa contribution au circuit. « Nous souhaitons remercier Stéphanie Blain, ainsi que toute son équipe, pour leur engagement et leur contribution à notre sport. L’empreinte laissée par cette équipe restera gravée dans l’histoire de la HRL. »

Dans le milieu de ce type de courses, c’est bien connu que Stéphanie Blain doit sa passion pour les hydroplanes à son père, l’ancien concessionnaire automobile Mario Blain. Ce dernier avait cessé de concourir sur l’eau avant la naissance de sa fille. Il a décidé d’effectuer un retour à la compétition en 2016 et c’est là qu’elle a pu le voir à l’œuvre. Son paternel lui a trouvé un bateau pour qu’elle essaie et l’expérience a été concluante. Elle s’est mise à faire quelques courses en 2017 à bord du Canada Girl, nom inspiré du bolide de Mario Blain qui s’appelait le Canada Boy.

Après la saison 2017, Stéphanie Blain a arrêté plusieurs années avant de retourner à l’action vers la fin 2021, grâce à l’aide de son père qui a constitué son équipe. En 2022, elle a remporté les grands honneurs des prestigieuses régates de Valleyfield et aussi été sacrée championne de la catégorie 2.5 litres. De plus, durant cette saison, elle a été suivie par les caméramans de Splash, une émission diffusée en juin 2023 sur les ondes de Historia qui présentait les différentes facettes de sport nautiques.

Selon Stéphanie Blain, 2023 et 2024 ont été marquées par un changement de catégorie, mais aussi par des défis, de la résilience et beaucoup d’apprentissages. « Nous avons eu la chance de bénéficier du soutien inébranlable d’admirateurs formidables. Merci à tous de nous avoir suivis, sur place et à travers la télévision », a-t-elle également commenté sur les médias sociaux.

Stéphanie Blain se dit également fière d’avoir pu concourir pour la Fondation du cancer du sein du Québec. « Le soutien des gens et leurs généreux dons ont fait une réelle différence et ont contribué à cette belle mission. »

La pilote reconnaît qu’elle n’aurait pu embarquer seule dans cette aventure. « Je dois un immense merci à notre chef d’équipe, Daniel Allaire, qui a mis tout son cœur dans cette aventure, ainsi qu’à notre mécano, Yan Beaupré, qui a été plus que généreux de son temps et de son savoir. Merci également à toutes les personnes de l’équipe, qu’elles aient été présentes de près ou de loin. J’aimerais aussi personnellement remercier mon père, Mario, sans qui rien n’aurait été possible. Tu as su voir le potentiel en moi et tu m’as offert bien plus qu’une embarcation. Je t’en serai pour toujours reconnaissante. »