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La gymnastique est d’ailleurs un sport de haute voltige où de vilaines chutes se produisent souvent. Si Charlie n’a jamais eu peur quand elle a commencé à pratiquer la discipline, sa mère a encore de la difficulté à regarder tous ses exercices.
«Sa maman a encore bien de la misère à la voir aller sur la poutre, admet Marc Desrosiers, le père de Charlie. Heureusement, notre plus vieille fille a déjà fait de la gymnastique auparavant et peut expliquer à ma conjointe ce que notre plus jeune fait.»
M. Desrosiers a aussi ses propres «bibittes», étant de nature superstitieuse. Il porte notamment la même chemise carottée lors des compétitions, mais assure la laver chaque fois. À Alma, en plus d’apporter son traditionnel porte-bonheur, il testera les propriétés «divines» d’une autre chemise. «Si ça marche, j’aurai deux chemises.»
Le papa ajoute qu’il fait tout pour éviter de refiler du stress à sa fille. «Nous faisons la même routine pour que l’environnement soit calme.»
La famille Desrosiers vivra sa première aventure aux Jeux du Québec. La principale concernée, Charlie, a aussi bien hâte d’y aller. «Toutes les autres filles de l’équipe font partie du club de Granby. J’ai été à un entraînement avec les autres et nous nous sommes très bien acclimatées», ajoute le produit du Club Arabesque de Beloeil.
Charlie Desrosiers attaquera tous les appareils: sol, saut, barres asymétriques et poutre. Selon ses entraîneurs, elle devrait être à surveiller aux barres.
Les épreuves de gymnastique se tiendront du 25 au 26 février.
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