Tina Gervais reconnaît qu’il est difficile pour elle de conserver l’espoir de la retrouver saine et sauve, surtout qu’elle est partie seule et sans argent. «La journée du 30 novembre est très difficile. Ça nous rappelle qu’elle n’est pas en sécurité. Avec la période des Fêtes qui s’en vient, ce sera encore difficile, renchérit la mère de famille. Elle manque à nous tous, notamment à mes enfants. Ils pleurent souvent lorsque nous voyons une photo d’elle ou quelqu’un nous pose des questions à son sujet.»
Mme Gervais n’a pas eu de contact avec les policiers depuis des mois, mais son père si. «Ils lui parlent souvent pour lui dire qu’ils continuent de chercher. Moi, ça fait six mois que je n’ai pas eu de nouvelles. Mais j’imagine que si la police n’a pas de nouvelles, il ne sert à rien de nous contacter.»
Tina Gervais aimerait bien qu’un petit indice surgisse pour faire avancer le dossier. «Personne l’a vu ni entendu parler d’elle; elle n’a même pas été sur les médias. De plus, personne n’a contacté la police pour donner de l’information. Nous craignons le pire, mais prions pour le mieux, espérant un miracle de Noël.»
Déborah Laurent-Gervais a été vue pour la dernière fois le 30 novembre à son domicile de la rue Jarry, à McMasterville, vers 12h45. Au moment de quitter son domicile, Déborah Laurent-Gervais était vêtue d’un manteau rouge vin mi-long avec un capuchon, d’un jeans noir et de souliers de course noirs. S’exprimant surtout en anglais, elle mesure 5’1 » et pesait alors 161 lb. Elle avait les cheveux bruns mi-longs.