La mairesse sortante, Diane Lavoie, assure que son équipe est complète. L’équipe est composée de Louise Allie (district 1), Renée Trudel (district 2), Guy Bédard (district 5), Pierre Verret (district 6) et Jean-Yves Labadie (district 8). Les deux autres candidats seront dévoilés au cours de l’été.
Daniel Desroches a commencé sa carrière dans le domaine municipal en tant que greffier avant de devenir directeur général. Il a occupé cette fonction pour la Ville de Belœil (1990 à 2005), Brossard, Saint-Jean-sur-Richelieu et Mont-Saint-Hilaire (2015 à 2019). Il a aussi été conseiller spécial au comité de transition de la défusion de Longueuil.
À la retraite depuis 2019, l’ancien fonctionnaire n’appréhende pas son saut en politique, considérant même son expérience en tant que gestionnaire comme son principal atout. L’année dernière, il a publié un livre sur la gestion municipale, Gérer une municipalité… Avec et pour des humains. « J’ai soutenu des conseils municipaux pendant 40 ans. J’ai connu beaucoup de politiciens, de beaux modèles. Je ne crois pas que ce sera difficile d’être de l’autre côté de la table, au conseil municipal. »
M. Desroches souhaite participer à la réflexion post-pandémique et celle touchant les changements climatiques. « Nous aurons à faire face à des défis importants à court, moyen et long terme, particulièrement en ce qui a trait aux changements climatiques. Il faut déjà revoir le type de développement de notre ville de façon à bien répondre aux attentes des citoyens. »
Il compte d’ailleurs miser sur le transport actif. Lui-même un cycliste d’expérience, il assure qu’en donnant les infrastructures adéquates, sécuritaires et confortables aux citoyens, ces derniers les utiliseront.
Il a été directeur général de la Ville de Mont-Saint-Hilaire lorsque la gestion du réaménagement de la rue Saint-Georges a fait l’objet de plusieurs critiques. Pour M. Desroches, le dossier de Mont-Saint-Hilaire ne concerne pas du tout Belœil. « C’est un dossier clos. C’est à Mont-Saint-Hilaire, ça n’a pas de lien avec Belœil. »
Odette Martin se retire de la politique
Odette Martin a pris sa retraite de la fonction publique fédérale il y a huit ans. Elle a accompli deux mandats en tant que conseillère. « Ça fait huit ans que j’ai continué à travailler. Je prends donc ma retraite définitive. Je crois que mon grand accomplissement est d’avoir contribué à la construction de la piscine de Belœil. C’est quelque chose d’extraordinaire pour les citoyens. »
Mme Martin avait été élue une première fois pour le Parti des citoyens – Équipe Rémi Landry. Elle était devenue indépendante une année plus tard avant de se faire réélire en 2017 auprès de l’Équipe Diane Lavoie.