Guillaume Fuso, qui a grandi et vécu plusieurs années dans la Vallée-du-Richelieu, se dit particulièrement fier de ce nouvel album, officiellement disponible sur les plateformes depuis le 5 avril et lancé durant une performance à Montréal le lendemain. « Chaque album est un peu plus une évolution vers le son que j’ai toujours voulu avoir. Je sens que celui-ci est encore plus organique et authentique que mes précédents. » Pour le musicien, cela se traduit par davantage de sonorités reggae et folk ensoleillées.
Leela est aussi la première fois qu’il s’ouvre aux collaborations. « C’est une nouvelle expérience pour moi. C’est une forme de vulnérabilité de partager ses compositions avec quelqu’un », commente-t-il. Sur neuf chansons, six incluent des collaborations. Il est notamment possible d’entendre les voix de Caracol, Dub Silence, Adamo et même Rafaëlle Roy, l’amoureuse du chanteur.
Le titre Leela fait référence à un mot sanskrit qui désigne « le jeu de la vie, la danse cosmique des âmes », un thème qui résonne beaucoup auprès de Fuso. « Je voulais faire un album dans le plaisir et la liberté, mais quand même traiter de sujets comme l’amour, les blessures, le deuil, le suicide, etc. […] C’est facile de rester pris dans le passé ou de s’inquiéter du futur, mais vivre dans l’instant présent est particulièrement grisant », note-t-il. Cette nouvelle musique se veut donc un hybride entre le côté léger que montre Guillaume Fuso en public et les réflexions plus profondes qui l’habitent. « C’était important pour moi que même les sujets plus difficiles restent accessibles et légers à écouter. »
Parmi ses chansons coup de cœur, Fuso retient « Coffee », qui a énormément voyagé entre le Québec et la France avant d’être finalisée, et la chanson-titre, écrite avec et pour Rafaëlle Roy. « Je pense que les gens vont se reconnaître dans la douceur de la chanson. »
Maintenant que Leela est lancé, le travail commence pour défendre les nouvelles chansons sur scène. Fuso souhaite faire quelques spectacles au courant de l’été et il aimerait beaucoup revenir jouer dans la Vallée-du-Richelieu, région à laquelle il se sent toujours attaché.