La SQ couvre les municipalités de Saint-Charles, Saint-Antoine, Saint-Marc et Saint-Denis-sur-Richelieu. Ces quatre municipalités se sont concertées afin de rendre disponible un monte-bateau. Elles ont chacune investi 4000 $ dans ce projet. À cela s’ajoute une subvention de 16 000 $ de la MRC de la Vallée-du-Richelieu.
« La problématique qu’on avait, c’est que le bateau était stationné à un endroit hors de l’eau. Les policiers allaient chercher le bateau, l’amenaient, le descendaient, partaient. Bref, le bateau passait plus de temps à l’extérieur de l’eau qu’à l’intérieur de l’eau », raconte le maire de Saint-Charles, Marc Lavigne.
La SQ a dégagé une équipe de patrouilleurs à temps plein pour surveiller les cours d’eau des secteurs de Pierre-De Saurel et de la Vallée-du-Richelieu.
« Le plus, c’est la rapidité. On peut laisser notre bateau amarré en tout temps. Puisque le bateau est toujours prêt, il y a moins de préparation, donc plus d’heures sur l’eau. On sait qu’il y a beaucoup de plaisanciers dans ce secteur, beaucoup de riverains. On recevait souvent des requêtes comme quoi des plaisanciers ne respectaient pas les règlementations », affirme la porte-parole de la SQ, Ingrid Asselin.
À ce jour, les patrouilleurs sont sortis à une quinzaine de reprises sur la rivière du Richelieu entre Saint-Marc-sur-Richelieu et les écluses de Saint-Ours cet été. Il y a eu 25 interceptions. De ce nombre, les policiers ont remis six constats d’infraction et ont donné une quinzaine d’avertissements. L’été dernier, la SQ était sortie 20 fois. Elle avait intercepté des embarcations à 45 reprises et donné 16 constats d’infraction.
Ce projet répond à de multiples demandes de citoyens d’augmenter la surveillance sur le cours d’eau et de l’Association des riverains et amis du Richelieu, dit M. Lavigne.
La Sûreté du Québec couvre une partie de la rivière et la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent couvre une autre partie. Les élus espèrent ainsi une meilleure coordination entre les deux corps policiers.