6 octobre 2025 - 05:00
18e édition de Créations-sur-le-champ/Land art
Un célébration toujours époustouflante de l’art vivant
Par : Olivier Dénommée
En 2024, l’œuvre « L’amour engendre force et passion », de Jean Guillet, avait remporté le coup de cœur du public. Photo Véronic Moisan

En 2024, l’œuvre « L’amour engendre force et passion », de Jean Guillet, avait remporté le coup de cœur du public. Photo Véronic Moisan

Les différentes éditions de Créations-sur-le-champ/Land art se suivent, mais ne se ressemblent pas à Mont-Saint-Hilaire. Du 15 au 19 octobre, le Pavillon de la pomme de Mont-Saint-Hilaire accueille la 18e édition de cet événement culturel phare de la région qui promet une fois de plus de surprendre les visiteurs. Cette année, 12 artistes professionnels, dont deux venus d’Europe, créeront sur place 10 œuvres éphémères à partir des matériaux que la nature leur offrira.
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La Ville de Mont-Saint-Hilaire et la directrice artistique de Créations-sur-le-champ/ Land art, Jérémie Boudreault, invitent le public à venir observer dès le 15 octobre le travail des artistes et d’échanger avec eux. Cette année, l’événement met de l’avant le talent de Reka Zsabo (de la Roumanie), Stefano Devoti (de l’Italie), Michel Leclerc (de Mont-Saint-Hilaire), Bruno Tassé (de Belœil), Yolanda Weeks, Guillaume Tardif, Émilie B. Côté, Marie-Ève Rabbath (troisième participation) et les duos Sonia Mondor et Pierre Séguin, puis Médéric Boudreault et Céderick Charland.

L’organisation promet une « expérience artistique immersive, grandiose et sensorielle, où la nature devient inspiration et matière ». « Cet événement permet chaque année aux visiteurs de prendre le temps de ralentir et de reconnecter un moment avec la nature. Ça ne sera pas différent cette fois avec des œuvres monumentales et d’autres plus discrètes, des œuvres ludiques ou encore engagées », souligne Jérémie Boudreault, promettant que certaines créations allaient « faire sourire » les visiteurs.

Sans dévoiler trop de détails, la directrice artistique laisse entendre que les matériaux utilisés cette année incluent le saule, l’argile, la paille, la pierre et, plutôt rare, la cire d’abeille. « Ce qui est fascinant, c’est que l’on retrouve souvent les mêmes matériaux d’une année à l’autre, mais les résultats ne se ressemblent jamais! » Elle est aussi fière de constater que la popularité de Créations-sur-le-champ/Land art dépasse les frontières de la Vallée-du-Richelieu. « Des bus viennent de Saint-Lambert et de Longueuil pour visiter le verger et voir les œuvres. C’est phénoménal le rayonnement de ce projet! »

Le dévoilement des œuvres terminées est prévu le dimanche 19 octobre à 11 h, en présence des 12 artistes participants. C’est aussi l’occasion pour le public de voter pour son coup de cœur. Un jury sélectionnera aussi la création la plus marquante, qui recevra une bourse de 1000 $ offerte par la Ville de Mont-Saint-Hilaire.

« Depuis 18 ans, Créations-sur-le-champ/Land art transforme le verger de la famille Robert en un véritable musée à ciel ouvert, où la nature s’harmonise avec l’art. Cet événement emblématique met en lumière des artistes d’ici et d’ailleurs, tout en enrichissant notre culture locale et en éveillant les consciences. Chaque œuvre nous invite à réfléchir à notre lien avec le vivant, à la beauté de l’éphémère et à la force de la création collective », affirme Marc-André Guertin, maire de Mont-Saint-Hilaire sur l’importance de l’événement.

Vue nocturne

Initiée l’année dernière, la formule « Vue nocturne » fait son retour en 2025, les 24 et 25 octobre. C’est l’occasion de prolonger l’expérience de Créations-sur-le-champ/ Land art en ayant la chance de voir les œuvres illuminées par la magie de la nuit. Une visite libre ou guidée est possible ces deux soirées, de 18 h à 22 h, sur réservation sur le site de la Ville de Mont-Saint-Hilaire. Il est important de ne pas oublier sa lampe de poche pour bien profiter de la visite.

« L’année dernière, la majorité des visiteurs étaient des gens qui étaient déjà venus pendant le jour. C’est vraiment une belle façon de découvrir les œuvres sous un tout nouvel éclairage », ajoute Jérémie Boudreault.

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