Ça m’inquiète.
À cette même séance, les citoyens présents ont pu prendre connaissance d’un feuillet explicatif sur les raisons d’être de ces réserves. Certes, il y a des besoins qu’on ne peut éviter. Par contre, je m’intérroge de la pertinence et/ou l’urgence de certaines infrastructures. En cette période post- pandémie où le coût de la vie a explosé, est-il vraiment nécéssaire, par exemple, de s’offrir un « parc signature »?
(C’est quoi un parc signature?) Dans ce contexte, certains choix doivent être mieux ciblés.
De plus, la Ville de Belœil a mandaté la firme Raymond Chabot Grant Thornton pour une étude concernant ces nouveaux besoins. De un, combien a coûté cette étude?
De deux, la Ville n’a t’elle pas l’expertise adéquate par l’intermédiaire de ses urbanistes, ingénieurs et conseillers municipaux?
J’aimerais revenir sur le processus d’adoption du règlement qui accorde à la Ville la mise en place des réserves finançières. Je sais que ce journal en a fait mention, mais j’estime, moi aussi, que la Ville a manqué de transparence sur un sujet aussi délicat. Je suis convaincu que la tenue d’une demande de référendum annonçée aux citoyens bien avant le 11 décembre dernier, qu’il y aurait eu beaucoup plus que les 1847 signatures exigées. J’ai la nette impression que le processus démocratique a été bafoué, quoiqu’en dise Mme Viau. Je croyais le parti « Oser Belœil » proche de sa population. De toute évidence, ce n’est pas le cas.
Robert Latulippe
Belœil