« En effet, c’est suite à une profonde réflexion que j’entame le processus de relocalisation du Café : cette belle aventure n’est pas terminée, et si je ne sais toujours pas exactement où se situera le prochain Café du passeur, j’ai déjà quelques pistes qui me permettent d’avoir la certitude que la réouverture ne tardera pas trop! », indique Mme Bilodeau dans un courriel envoyé aux personnes inscrites à son infolettre. Elle a aussi énuméré quelques pistes de réflexion qui l’ont amenée à prendre cette décision de ne pas renouveler son bail qui vient à échéance le 31 décembre 2021, comme l’offre de service qui doit être revue « en fonction des leçons apprises pendant les derniers 18 mois » et le choix de l’emplacement, qui n’est peut-être pas le meilleur pour attirer une clientèle spontanée.
Mme Bilodeau semble aussi avoir une certaine amertume par rapport à son propriétaire actuel. « Aucune demande d’aide au loyer n’a été effectuée par le propriétaire du bâtiment lors du premier confinement, ce qui a entraîné un important déficit financier alors que le Café du passeur ne générait aucun revenu. Il a cependant accordé un délai au paiement, mais sans aucune autre forme de soutien », a-t-elle exprimé dans son courriel, expliquant par la suite que cette situation avait joué dans la balance lorsqu’est venu le temps de décider si elle souhaitait renouveler son bail pour trois années supplémentaires.
Retour en 2022
La nouvelle du déménagement a fait grand bruit parmi les fidèles du Café du passeur, mais la propriétaire se fait rassurante quant à l’avenir de son commerce. « Les activités se poursuivent, dont les spectacles, et je commence déjà à penser à la formule de notre traditionnel marché de Noël. Nous ne cesserons pas nos activités avant le milieu, voire la fin décembre. Selon la vitesse à laquelle je trouverai le nouveau local, il y aura probablement quelques mois de flottement en 2022, mais ce n’est pas une fermeture pour moi, c’est un renouveau et je ne suis pas démoralisée du tout! » Elle souhaite trouver un endroit un peu plus grand et, si possible, mieux adapté pour accueillir des spectacles. Et si la propriétaire souhaite demeurer à Mont-Saint-Hilaire, là où elle a déjà bâti une clientèle fidèle, « rien n’est exclu » quant à la future adresse du Café du passeur.
