« Ce n’est pas crève-cœur, mais ça va me faire un peu de peine quand ça sera terminé. Les Lauréats représentent une grande partie de mon développement », souligne Arvin-Bérod.
Cette dernière ajoute que ce sont les Lauréats qui lui ont donné le goût de continuer à jouer au rugby. « Au départ, je n’avais joué qu’une saison au secondaire à Polybel. Je suis fière d’avoir porté l’uniforme des Lauréats. Mes coéquipières sont mes amies. Je suis aussi contente et honorée d’avoir été capitaine de l’équipe. C’était le parfait environnement pour moi », ajoute celle qui joue également au basketball pour les Lauréats.
Camille Arvin-Bérod terminera cet automne son diplôme en éducation à l’enfance. Elle aimerait bien dès le début de l’année 2024 aller jouer au rugby en France. Elle reviendrait au bercail à l’automne pour poursuivre des études universitaires.
Été chargé
Camille Arvin-Bérod n’a pas chômé cet été. En fin juillet, elle se trouvait à Vancouver pour participer aux championnats canadiens U19. En tant que capitaine, la Dionysienne a su mener les siens vers le titre canadien. Les représentantes québécoises ont remporté la compétition qui se tenait sous format de tournoi à la ronde seulement. L’équipe a remporté les quatre matchs au programme. « Nous avons vaincu la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario et l’Atlantique. Ç’a été exigeant. Nous avons joué quatre parties en six jours. C’est beaucoup. »
Un peu plus tôt cet été, Arvin-Bérod a eu l’occasion de jouer sur l’équipe nationale U20 à Ottawa et a joué deux matchs contre les États-Unis et le pays de Galles, qui se sont soldés par deux défaites. « Mais j’ai tellement appris durant cette expérience, qui était ma première à l’échelle internationale. Nous formions un beau groupe malgré le peu de temps que nous étions ensemble. »
Puis, Arvin-Bérod a eu dernièrement l’occasion de faire une activité d’initiation au rugby pour les jeunes des camps de jour de Saint-Denis-sur-Richelieu. Elle a eu un coup de main de l’entraîneur-chef des Lauréats, Maxime Perrault-Brière.
« Je travaille au camp de jour de Saint-Denis et je voulais transmettre ma passion. Ç’a bien été, une trentaine de jeunes ont participé. J’ai bien aimé l’expérience. J’avais déjà organisé des cliniques auparavant et j’aimerais bien répéter le tout, peu importe la forme que ça peut prendre. »