Le budget de Sopiar s’est soldé avec un déficit de 149 684 $ qui a été déboursé par la Ville de Belœil lors de la dernière séance du conseil. En raison des mesures sanitaires, les cours de natation qui auraient dû être offerts depuis mars ont été annulés. Seuls les bains libres ont été maintenus pendant une majorité de l’année. L’année précédente, la Ville de Belœil et Sopiar avaient aussi expliqué le déficit par le retard de sessions de cours.
Selon la porte-parole de la Ville de Belœil, Émélie Trinque, la Ville a pris la décision d’ouvrir l’installation en août dernier, même en sachant qu’elle ne serait pas nécessairement rentable. « Cela dit, il s’agit d’un important service aux citoyens et ceux-ci sont très heureux de pouvoir en profiter alors que l’offre d’activités est limitée depuis plusieurs mois. »
Les bains libres peuvent accueillir jusqu’à un maximum de 25 baigneurs à l’heure en raison des mesures sanitaires. En temps normal, le Centre aquatique peut accueillir jusqu’à un maximum de 300 baigneurs.
Un budget réajusté
Le Centre aquatique a été fermé de mars à août 2020. Les bassins ont complètement été vidés pendant cette période afin de produire des économies d’énergie. Ces économies se sont élevées à 81 000 $. Tous les partenaires, autant municipaux que privés, ont maintenu leur entente en payant leur part. En collaboration avec la Ville, selon la mairesse de Belœil, Diane Lavoie, Sopiar a ajusté ses dépenses afin de réduire les impacts des mesures sanitaires sur le budget. Entre autres, tous les employés attitrés aux cours ont été retranchés des horaires.
Le budget des dépenses de la Ville pour le Centre aquatique Belœil était de 647 000 $, en incluant le contrat de 412 500 $ de Sopiar. Avec les revenus et les réajustements budgétaires, la Ville affirme qu’elle devra débourser 5000 $ supplémentaires à ce qu’elle avait prévu à son budget 2020.
« Les deux dernières années n’ont pas été des années d’opération régulière. En 2019, le Centre aquatique n’a ouvert ses portes qu’en mai, alors qu’en 2020, la pandémie a bouleversé l’ensemble des activités de l’installation. Pour l’année en cours, nous attendons impatiemment la reprise des activités régulières, qui permettront au Centre aquatique de reprendre le chemin vers l’atteinte des objectifs », soutient Mme Trinque.
Cette dernière affirme que la Ville est convaincue d’être en mesure de revenir aux prévisions une fois la pandémie terminée « puisque les cours offerts sont habituellement toujours pleins en période régulière depuis l’ouverture de l’installation ».
Joint par L’ŒIL, le directeur général de Sopiar Gestion sportive, Éric Hervieux, n’a pas voulu commenter le déficit enregistré pour l’année 2020.