3 septembre 2024 - 05:00
Un Hilairemontais parcourt l’Europe à vélo en deux semaines
Par: Denis Bélanger
Pierre-Yves Robert lors du départ de la course à Roubaix. Photo gracieuseté

Pierre-Yves Robert lors du départ de la course à Roubaix. Photo gracieuseté

L’Hilairemontais Pierre-Yves Robert a pu témoigner de sa grande endurance en parcourant rien de moins que 4000 km à vélo dans divers pays d’Europe dans le cadre de la Transcontinental Race.
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Cette épreuve d’endurance exige que ses participants aient complété le défi en 16 jours pour être justement invité au party de fin d’événement avec tous les cyclistes fructueux dans cette aventure. Il n’y pas de tracé délimité pour les cyclistes qui ne sont pas non plus accompagnés par un cortège de bénévoles, secouristes, entraîneurs, etc. Des points de passage sont obligatoires, mais les participants doivent bâtir leur propre tracé.

M. Robert en était à sa deuxième participation à cette course, ayant été de l’édition 2022. Le trajet change d’année en année. Cette fois, le départ s’effectuait à partir de Roubaix en France et l’arrivée était à Istanbul en Turquie. Les cyclistes devaient de plus passer obligatoirement à des endroits spécifiques en Slovénie, Bosnie-Herzégovine, au Kosovo ainsi qu’à une autre ville de Turquie. Pierre-Yves Robert a pris le départ de la course le 21 juillet et est arrivé à destination le 4 août, complétant le défi en 14 jours. Il a aussi sillonné les routes de la Belgique, du Luxembourg, de l’Allemagne, de l’Autriche et de l’Italie pour ne nommer que quelques pays européens.

L’homme de 42 ans reconnaît que les hautes températures ont rendu difficile le défi. « Il y a deux ans, on se trouvait longtemps dans les pays moins chauds d’Europe. Là, nous sommes arrivés assez tôt dans la région des Balkans », ajoute celui qui demeure maintenant à Nuremberg en Allemagne pour des fins professionnelles.

Le cycliste estime qu’il a été plus lent que prévu. « Je m’étais bien préparé, mais ça m’a pris une journée de plus à faire le défi. J’ai été malade une journée en raison d’un empoisonnement alimentaire. Je suis déçu de ne pas avoir fait mieux ou égal à il y a deux ans. »

Pierre-Yves Robert ignore s’il répétera un jour l’expérience pour justement améliorer sa performance. « Chaque fois qu’on termine cette course, on se dit plus jamais. C’est beaucoup d’investissement de temps et très difficile. »

Peu d’heures de sommeil

L’homme originaire de Mont-Saint-Hilaire ne regrette nullement cette aventure. Il assure avoir eu le temps d’apprécier tous les beaux paysages. « Il y a aussi une camaraderie qui s’est observée. J’ai eu l’occasion de croiser des participants dans un café dans les Balkans et c’était agréable comme échange. »

Pierre-Yves Robert ne s’est pas logé dans des hôtels cinq étoiles. Sa stratégie était d’aller moins vite et de dormir moins longtemps que d’autres. Il tombait dans les bras de Morphée à tout endroit accessible où il pouvait s’allonger sur un matelas gonflable comme une table de pique-nique.

« Je n’avais pas de tente, donc je me devais de trouver un lieu avec un toit. Il y a une fois que j’ai dû dormir dans un portique d’église, car il pleuvait. Quand les averses ont arrêté, j’ai vu qu’il y avait à quelques minutes à peine un abri d’autobus avec un toit qui aurait fait l’affaire », ajoute-t-il en riant.

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