Les Habitations Raymond Guay pilotent ce projet qui se compose de 32 condominiums résidentiels, quatre penthouses et 12 condominiums commerciaux. Le permis de construction a été octroyé en décembre 2019. L’excavation devrait commencer en février. La livraison des unités est prévue au 1er juillet.
Le Plan d’implantation et d’intégration architecturale a été adopté en séance ordinaire du conseil de ville de décembre. La Ville a aussi changé le zonage, initialement commercial, afin de permettre la construction de multilogements.
Le bâtiment aura environ 50 pieds de largeur sur la façade de la rue André-Labadie, mais s’étendra en profondeur. La façade sur la rue André-Labadie aura trois étages. Le bâtiment s’élèvera progressivement en quatre étages et finalement en cinq étages.
« Le terrain qui se situe à côté du 2020 André-Labadie, c’est le parc Victor-Brillon. On a une vue dégagée sur 250 mètres. En ayant une vue dégagée, au rez-de-chaussée, on voit le mont Saint-Hilaire très clairement. C’est vraiment une belle vue. Dans Belœil, on n’arrive pas à avoir cette vue-là parce qu’il y a des maisons partout. On a vraiment un bel angle avec le mont », affirme le copropriétaire d’Habitation Raymond Guay, Anthony Parisien.
Selon lui, ce projet se distingue par sa nature de copropriétés. « Tout sera vendu, ce qui est un peu une nouveauté dans la région. Dernièrement, tout ce qui s’est construit en immeubles ou à peu près est du locatif. On pense aux trois bâtiments de l’Hôtel Rive-Gauche, au Borduas, à Mont-Saint-Hilaire, et à Réseau Sélection », explique-t-il.
Il s’agira de condominiums luxueux possédant chacun deux balcons, une salle de bain et une salle d’eau. Les façades seront vitrées à 50 %. Les commerces ne pourront pas produire d’odeur ni de bruit. Le promoteur vise donc des bureaux de services professionnels.
L’avenir passe par des immeubles mixtes, croit-il. « L’idée est de minimiser le transport des gens. En mettant des commerces à proximité des habitations, on évite d’avoir à se déplacer. Par exemple, dans notre bâtiment, on va avoir deux salons de coiffure. Ce ne sont pas tous les promoteurs qui veulent ça. Moi, je trouve ça très bien. […] Les MRC et les Villes, dans leur planification stratégique, veulent de l’usage mixte. »