Dans la série qui revisite le téléroman Les belles histoires des pays d’en haut, diffusée sur les ondes d’ICI Radio-Canada, l’acteur incarne le rôle de Siffleux, un jeune devenu orphelin après la mort de son père.
Les plateaux de tournage, André Kasper connaît. À 14 ans, il a participé à plusieurs projets télé et cinéma. Il compte déjà neuf ans d’expérience comme acteur.
Depuis 2012, le comédien a enchaîné quelques premiers rôles, dont dans le film Rouge Sang, le court-métrage Mizbrük et dans la série web La Brigadière. Il était aussi le héros du film La gang des Hors la Loi, sorti en 2013.
Il tient aussi le rôle de Bli dans la série jeunesse Les Argonautes, à Télé-Québec, en plus d’être appelé à faire du doublage pour certaines productions.
Diction et théâtre
Né à Toronto d’un père norvégien, où il a d’abord appris le français, André est venu s’installer dans la Belle province à l’âge de trois ans avec sa famille.
C’est une fois au Québec que le théâtre est apparu dans sa vie pour une raison bien précise. «Quand je suis arrivé au Québec, ma diction a commencé à être moins bonne. Donc, ma mère voulait que j’aie une meilleure diction et elle m’a inscrit dans un cours de théâtre», raconte André Kasper.
Charmé par sa personnalité, son professeur de théâtre lui a proposé de faire du cinéma et l’a référé, avec l’accord de ses parents, à l’agent Serge Lapointe qui s’occupe de sa carrière depuis le début.
Une expérience «incroyable»
C’est à la suite de deux auditions que l’adolescent a décroché le rôle de Siffleux. Un personnage assez différent de ce qu’il a déjà joué auparavant. «Mais c’est un petit gars de mon âge qui parfois agit comme moi j’agirais», note André.
Après avoir décroché le rôle, il s’est mis à regarder quelques épisodes de la série originale qu’il n’avait jamais vue avant. «C’est vraiment différent des séries d’aujourd’hui, remarque-t-il. C’était beaucoup plus théâtral comment ils jouaient à l’époque.»
Le jeune comédien garde un excellent souvenir de son expérience sur le plateau de la série Les Pays d’en haut, dont le tournage s’est aussi transporté dans les paysages de Rawdon dans la Lanaudière.
Le maquillage qu’il a dû adopter pour son personnage lui a toutefois laissé un goût… amer. Pour rappeler l’hygiène dentaire de l’époque, lui et d’autres acteurs ont vu leurs dents être peinturées. «Les affaires les plus dérangeantes dans le maquillage, c’étaient les dents, admet André Kasper. C’est vraiment inconfortable et ça ne goûte vraiment pas bon.»
L’expérience incroyable d’André Kasper se poursuivra ce printemps alors que le comédien de Belœil participera au tournage de la deuxième saison des Pays d’en haut. Notons que le dernier épisode de la première saison a été diffusé lundi.