28 mai 2021 - 01:17
Entrepreneur à 19 ans
Un jeune Otterburnois brasse des affaires avec de gros noms de l’automobile
Par: Denis Bélanger

Tobias Marzell

Tobias Marzell, d’Otterburn Park, vient à peine d’entamer sa vie adulte qu’il est déjà à la tête de sa petite entreprise. Spécialisé dans la conception de pièces de performance automobile, le jeune homme de 19 ans fait déjà affaire avec des centaines d’entreprises œuvrant dans le domaine.

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L’étudiant en techniques de génie mécanique au Cégep de Saint-Laurent est un passionné de longue date des voitures. Il a également longtemps rêvé d’avoir sa propre compagnie. Les balbutiements de ce projet sont apparus à sa dernière année d’études au secondaire au Collège Saint-Hilaire.

« Pour un projet de fin d’année, j’ai contacté Fiat Chrysler Automobiles et fait la connaissance du directeur de la conception. Ce dernier avait déjà habité à Montréal et m’a justement beaucoup parlé de conception de pièces et c’est quelque chose que je voulais faire », raconte-t-il.

À la suite de cette importante discussion, Tobias Marzell s’est associé à Lucas Janson pour créer l’été dernier l’entreprise Janson-Marzell. « Lucas est un bon ami à moi que j’ai rencontré à l’école. Sa famille est bien impliquée dans la course automobile, en Formule 500 », explique-t-il.

La jeune entreprise n’a pas eu à attendre trop longtemps pour se trouver du boulot. « Nous avons eu une grosse commande d’une compagnie qui nous a demandé de fabriquer et d’usiner des pièces. Le client était bien content. C’est ce qui a amorcé la mise sur pied de l’entreprise. Malgré la pandémie, mon entreprise a pris de l’expansion et nous faisons affaire avec plusieurs grandes compagnies telles que Pirelli, Air Lift Performance, Toyo Tires et plusieurs autres. Nous avons justement recruté deux ambassadeurs qui nous ont permis de promouvoir davantage notre marque », se réjouit Tobias Marzell.

Janson-Marzell est encore une petite entreprise en croissance. Les deux associés n’ont pas encore leurs propres locaux et font beaucoup de travail à la maison. « Pour concevoir les pièces, nous nous servons beaucoup de l’ordinateur pour fabriquer le prototype. Nous avons aussi l’aide de l’école. Après, nous faisons fabriquer la pièce en sous-traitance », explique le jeune entrepreneur.

Une fois son diplôme d’études collégiales obtenu, Tobias Marzell souhaite poursuivre sa formation à l’École de technologie supérieure. Par la suite, il aimerait doter son entreprise d’un véritable siège social. « Il ne faut pas avoir peur de se lancer en affaires. Ça peut paraître un énorme défi; il faut effectivement beaucoup de documentation. Mais au final, c’est une aventure plaisante. Je conseille à tous les jeunes d’aller au bout de leur rêve », conclut-il.

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