18 octobre 2019 - 14:03
Un médecin candidat pour le Parti populaire
Par: Denis Bélanger

Le Dr Clifford Albert. Photo gracieuseté

C’est en constatant les différentes problématiques rencontrées quotidiennement par ses patients que le Dr Clifford Albert a voulu s’impliquer en politique. Ami de longue date de Maxime Bernier, le médecin estimait que c’était le moment idéal de se lancer en politique sous la bannière du Parti dans la circonscription de Pierre-Boucher – Les Patriotes – Verchères.

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« Je vois des médecins venus d’ailleurs à qui on ne reconnaît pas leur diplôme, des aînés qui ne peuvent pas payer leurs médicaments, des vétérans qui ne peuvent couvrir leur prothèse ainsi que des dépendants aux opioïdes qui ne peuvent avoir accès aux services en santé mentale. Nous avons plusieurs urgences au Québec et il faut justement choisir les urgences à régler », dit-il d’emblée.

L’homme de 50 ans né au Canada d’une mère marocaine et d’un père aux origines autrichiennes a obtenu son diplôme en médecine de l’Université McGill en 1995. Il a continué ses études en chirurgie générale à l’Université de Montréal entre 1995 et 1997 et il est diplômé en médecine familiale en 1998. Il est aussi spécialisé depuis 1993 dans l’utilisation du laser médical. D’ailleurs, depuis 1998, il est directeur médical du Centre médical du Collège et de l’Institut canadien de chirurgie laser. Il est aussi depuis plusieurs années propriétaire d’un verger à Franklin en Montérégie.

L’aspirant député connaît Maxime Bernier depuis plus d’une dizaine d’années alors qu’il était dans le Parti conservateur du Canada. « Quand il m’a demandé de me présenter comme candidat pour lui, la décision a été très simple. Selon moi, un bon leader a besoin de plusieurs qualités dont trois sont primordiales, soit d’avoir la confiance et la témérité de monter seul aux barricades, le courage de prendre des décisions difficiles et la compassion pour apprécier les besoins des autres. Ces qualités définissent bien Maxime Bernier. »

Le montréalais dit bien connaître la circonscription et la Rive-Sud puisqu’il a travaillé aux hôpitaux Pierre-Boucher et Charles-Lemoyne. « Je stationne aussi mon bateau à la marina de Boucherville depuis cinq ans. Je ne dis d’ailleurs pas non à un éventuel déménagement dans le comté. »

Pour la circonscription, il souhaite notamment trouver des solutions aux agriculteurs pour remplacer les pesticides. Il dit d’ailleurs employer des méthodes écologiques sur sa ferme. À plus grande échelle, il déplore la gestion de l’offre qui maintient les prix élevés, les milliards de dollars envoyés en aide humanitaire sans une vérification rigoureuse et souhaite une immigration plus efficiente.

« Nous sommes un pays fier, fort, libre et riche en ressources naturelles, dont les bâtisseurs possédaient un esprit aventurier.  Les enjeux actuels sont importants pour notre futur. L’immigration, l’élimination du bien-être corporatif et la promotion d’innovations industrielles afin d’unifier le pays par des politiques d’énergie efficaces, et ce, tout en protégeant l’environnement, sont des enjeux qui doivent être considérés. Maxime Bernier est le seul qui parle de vrai changement avec des solutions ancrées dans la réalité. »

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