Répertoriés par l’archiviste Onil Perrier, une cinquantaine de lieux, d’anecdotes et d’attraits historiques des deux municipalités sont regroupés dans ce napperon, qui sert de point de départ à une chasse au trésor touristique et historique. Le tout est enrichi de codes QR qui permettent aux visiteurs de prolonger l’expérience sur leur téléphone cellulaire.

« Pourquoi on fait ça, pourquoi ce que vous avez dans les mains […] a été fait? Tout d’abord, la conjoncture géopolitique actuelle va faire en sorte qu’on va avoir plus de gens qui vont rester ici cette année », a expliqué Robert Vincent, vice-président de la Société d’histoire des Riches-Lieux et concepteur du napperon. Selon lui, ce contexte représente une opportunité à ne pas manquer pour attirer les visiteurs.

L’idée est née lors de la dernière fête des Patriotes, lors d’une discussion entre Robert Vincent et Onil Perrier. L’objectif : distribuer le napperon dans les commerces, les municipalités et surtout dans deux restaurants – Chez Nelson à Saint-Denis et L’Entourage, qui ouvrira cet été à Saint-Charles – afin de rejoindre les visiteurs dans un lieu stratégique, soit autour de la table. « Les Québécois, on aime les restaurants. On se rejoint, on va déjeuner, dîner ou souper. »

Les codes QR du napperon mènent vers un site interactif conçu pour accompagner les visiteurs dans leur chasse au trésor. Des capsules sonores, donc des extraits de chansons, des cartes et des histoires locales sont déjà en ligne, avec du contenu qui continuera d’être bonifié.

Selon M. Vincent, le projet s’inscrit dans une démarche plus large de revitalisation locale, et il souhaite bonifier l’initiative en incluant un aspect plus touristique au site web, notamment avec l’ajout de lieux commerciaux à visiter.

Mais surtout, il souhaitait diffuser le travail de recherche réalisé par M. Perrier dans les 40 dernières années et le faire découvrir aux gens, le rendre vivant. « Ça peut pas rester dans des classeurs. Il faut que ça soit sur le terrain, il faut que ça soit vu, il faut que ça soit su, il faut que ce soit entendu », conclut-il.