28 mai 2024 - 05:00
Initiative de l’Arc-en-Ciel
Un nombre de participants record pour le Défi Débranche le fil
Par: Olivier Dénommée
Chaque année, l’école qui se démarque le plus à l’occasion du Défi Débranche le fil a droit à une journée festive organisée par l’Arc-en-Ciel. Cette année, c’est l’école de la Mosaïque de Saint-Basile qui aura cet honneur avec un taux de participation de 70 % de ses élèves! Photo gracieuseté

Chaque année, l’école qui se démarque le plus à l’occasion du Défi Débranche le fil a droit à une journée festive organisée par l’Arc-en-Ciel. Cette année, c’est l’école de la Mosaïque de Saint-Basile qui aura cet honneur avec un taux de participation de 70 % de ses élèves! Photo gracieuseté

Après avoir attiré environ 3650 participants en 2023, le Défi Débranche le fil, organisé par l’Arc-en-Ciel, organisme en prévention des dépendances, a été relevé du 15 au 21 avril par 5412 participants répartis entre les familles d’élèves de 11 écoles du Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP). Fier de ce succès, l’Arc-en-Ciel espère continuer de susciter des discussions autour de notre relation avec les écrans, devenus omniprésents dans la vie de bien des gens.
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L’école de la Mosaïque à Saint-Basile-le-Grand s’est particulièrement démarquée cette année alors que 70 % de ses élèves et leur famille ont participé au Défi, mais le directeur général de l’Arc-en-Ciel, Frédérick Fortier, croit que le travail est loin d’être terminé pour conscientiser la population quant à l’utilisation des écrans. « Le but dans le Défi est de réduire l’utilisation des écrans à certains moments-clés dans la journée. Le souhait est notamment d’augmenter la concentration le matin et diminuer son temps d’écran aide à rendre plus vigilant et moins fatigué en classe. À l’heure du souper, c’est relativement acquis pour certaines personnes de ne pas être sur leur téléphone, mais d’autres ont dû changer leurs habitudes individuelles. Le gros enjeu était surtout le soir, une heure avant le coucher, particulièrement pour les parents la fin de semaine », observe-t-il.

M. Fortier estime que le message de l’Arc-en-Ciel, de favoriser « l’équilibre » dans sa façon de consommer les écrans, est plus pertinent que jamais. « Un papa qui a participé au Défi m’a appris que sa famille a remplacé le temps d’écran le soir par des jeux de société en famille, une pratique qui est restée par la suite. […] Beaucoup de gens passent leur temps sur leur téléphone à cause du Fear of missing out (FOMO, la peur constante de rater quelque chose), mais il faut aussi apprivoiser le JOMO, le Joy of missing out. »

Ce concept a vu le jour ces dernières années et se veut le retour de balancier du FOMO, encourageant les gens à se déconnecter lorsqu’ils n’ont pas besoin d’être sur Internet. C’est d’ailleurs dans cet esprit de remplacer le temps d’écran par des activités positives et festives que la première course du Défi 5 km en couleurs a vu le jour en 2016.

Avec le succès du dernier Défi Débranche le fil, Frédérick Fortier se permet d’entrevoir une belle croissance pour le futur. « On a touché 11 écoles cette année, mais on pourrait doubler et rejoindre l’ensemble des écoles du CSSP. Le projet est aussi facilement exportable, autant auprès des municipalités que des entreprises et des garderies, et je souligne de belles initiatives, notamment à Saint-Jean-Baptiste. »

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