20 janvier 2025 - 05:00
Une première proposition rejetée par Mont-Saint-Hilaire
Un nouveau projet de 63 logements en vue sur la 116
Par: Denis Bélanger
Le site du projet mixte projeté comprenant 63 unités de logement.
Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

Le site du projet mixte projeté comprenant 63 unités de logement. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

La Ville de Mont-Saint-Hilaire a refusé le 13 janvier dernier les premières propositions d’un projet immobilier mixte comprenant notamment 63 logements sur le site de la compagnie de location de voitures Enterprise, situé sur le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier.

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Notons que le projet prévoyait aussi une suite commerciale de 71,43 m2 pour des bureaux. Bien que le terrain convoité appartient aux administrateurs de Bâtiments Construction Québec de Saint-Mathieu-de-Belœil, Nordev Immobilier est le demandeur du projet.

Basée à Mirabel, l’entreprise a été formée en 2020 par Benoit Mainville, Mathieu Thouin et Pierre H. Ali. Nordev a réalisé plusieurs projets d’habitations locatives, notamment à Gatineau et Laval. Selon leur site internet, 1500 unités d’habitation sont en développement et 700 en processus à comité consultatif d’urbanisme. L’Œil Régional a tenté de contacter un représentant de Nordev, mais personne n’avait donné suite à la demande du journaliste au moment de mettre sous presse.

Plusieurs devoirs à faire

Pour voir son projet obtenir le feu vert, le promoteur devra retourner à la table à dessin et apporter des modifications. L’implantation du bâtiment et son emprise au sol doivent être revues pour dégager des superficies afin de permettre une aire d’agrément et le déploiement de plantations d’arbres ainsi que pour faciliter le stockage de la neige et la gestion des matières résiduelles. Le gabarit du bâtiment doit aussi être revu pour diminuer l’effet de masse et l’effet d’oppression occasionné sur les bâtiments voisins et sur la rue Lavoie.

Problème de stationnement

Un autre défi pour le projet est le stationnement. En vertu des règlements municipaux, le nombre requis pour le projet est de 98 cases. Le promoteur affirme toutefois que les caractéristiques de la propriété et du bâtiment projeté ne permettent que l’aménagement de 21 cases. Une demande formelle d’exemption de cases a été faite, mais a été refusée par la Ville.

L’ajout de stationnements sous-terrains serait aussi coûteux, a souligné le conseiller municipal Claude Rainville. « On parle d’au moins 30 000 $ pour une case. En exigeant un tel stationnement, ça vient jouer durement sur l’abordabilité des logements. Il faut aussi bien gérer les stationnements et s’assurer qu’il y ait suffisamment de cases pour éviter de l’empiètement et du débordement sur les rues avoisinantes. »

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