16 août 2023 - 07:00
Aviron
Un objectif à la fois pour Marilou Duvernay-Tardif
Par: Denis Bélanger
Marilou Duvernay-Tardif en pleine action avec sa coéquipière. Photo Rowing Canada aviron et Detlev Seyb

Marilou Duvernay-Tardif en pleine action avec sa coéquipière. Photo Rowing Canada aviron et Detlev Seyb

Bien que nous soyons à un an des Jeux d’été de Paris, la spécialiste de l’aviron de Saint-Jean-Baptiste Marilou Duvernay-Tardif essaie de ne pas trop penser aux olympiques. Elle se concentre plutôt sur les prochains championnats du monde où une qualification olympique sera en enjeu.
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Duvernay-Tardif et sa coéquipière Kathy Clarke devront terminer parmi les 11 premiers pour qualifier le Canada à l’épreuve du deux de couple. Cette année, les mondiaux d’aviron auront lieu à Belgrade en Serbie du 3 au 10 septembre. « On se met beaucoup de pression. Il y a des places limitées pour les Jeux et nous voulons nous assurer de qualifier d’abord le bateau, sinon c’est deux occasions pour les rameuses du Canada d’aller à Paris. Même si le bateau est qualifié, ça ne veut pas dire que nous sommes automatiquement sur l’équipe olympique canadienne. Plus on est proche des Jeux, plus je suis consciente que ça pourrait ne pas arriver pour moi. »

L’an dernier, avec une autre partenaire, l’athlète de 24 ans avait terminé notamment 11e aux mondiaux et 8e à une coupe du monde. « Le peloton est très serré. Nous sommes confiantes d’y parvenir, mais ça va sûrement se décider au photo-finish. Nous travaillons ardemment pour arriver aux mondiaux avec la petite coche supplémentaire qu’il nous faut. »

Marilou Duvernay-Tardif a retrouvé cette année dans un bateau sa bonne amie Kathy Clarke. « C’est une fille de la Colombie- Britannique que j’ai connue dans mes années U23. Nous avons fait jusqu’à maintenant des coupes du monde et une régate internationale en Angleterre. Les courses ont bien été, mais ça s’est décidé au photo-finish. Nous avons passé un mois en Europe. »

Parcours depuis la COVID

Rappelons que Duvernay-Tardif se trouvait à Victoria en Colombie-Britannique avec l’équipe nationale pour le camp préolympique des Jeux de Tokyo au moment où la pandémie a frappé le pays au printemps 2020. Elle était vite revenue au bercail et avait décidé de rester au Québec pendant un bon moment. Duvernay-Tardif est finalement retourné en Colombie-Britannique en mai dernier pour poursuivre son cheminement avec l’équipe nationale.

« Ç’a été difficile, la pandémie. Je ne pouvais que m’entraîner, donc je me sentais au sommet de ma forme, mais il n’y avait pas de compétition. »

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