30 septembre 2024 - 05:00
Un participant d’ici au triathlon extrême de Lac-Mégantic
Par: Denis Bélanger
Matteo Agostino lors d’un triathlon tenu au Wisconsin. Photo gracieuseté

Matteo Agostino lors d’un triathlon tenu au Wisconsin. Photo gracieuseté

Matteo Agostino prendra part le 6 octobre prochain à Lac-Mégantic au Canada Man/Woman XTRI World Tour, un triathlon extrême de longue distance et seule étape canadienne de la prestigieuse série mondiale XTRI World Tour.
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Travaillant à Belœil, le trentenaire n’en sera pas à son premier rodéo en matière de triathlon extrême, mieux connu sous le nom populaire d’Ironman. Il en a fait deux déjà cette année, dont un en juin au Wisconsin. Par le passé, il avait fait plusieurs demi-triathlons extrêmes.

« J’adore la structure de l’entraînement. Je m’entraîne au quotidien, c’est un besoin pour moi. J’adore participer aux événements pour pouvoir vivre de nouvelles expériences », raconte l’homme de 32 ans qui a demeuré plusieurs années à McMasterville avant de s’installer à Saint-Mathias-sur-Richelieu.

Cette course demandera aux participants de parcourir 3,8 km à la nage, 180 km à vélo et 42 km en course à pied, sur route et en sentier, pour un total de 4 500 mètres de dénivelé positif. L’arrivée se fait d’ailleurs à l’observatoire du sommet du Mont-Mégantic. Selon Matteo Agostino, il s’agira de l’épreuve la plus difficile à laquelle il aura participé. « Les distances sont les mêmes que pour d’autres triathlons extrêmes, mais le parcours de celui-ci est beaucoup plus exigeant, notamment en raison de son relief accidenté. »

Chacune des trois étapes du triathlon comprend son lot de difficultés d’après le triathlonien. « Pour la natation, l’eau sera froide vu que nous serons en octobre. C’est dangereux d’avoir des crampes, mais j’ai eu l’occasion de nager dans l’eau froide. Pour le vélo, il y a beaucoup de côtes. Et pour la course, ça se termine dans un sentier. »

Matteo Agostino a pris soin d’aller à Lac-Mégantic pour apprivoiser le parcours. « Ça te prend aussi un plan concret pour passer au travers, notamment bien planifier ses ravitaillements. Il faut savoir maintenir un rythme constant et éviter ainsi de brûler trop de cartouches en début d’événement. J’espère pouvoir terminer l’épreuve et le faire en moins de 12 heures. »

À Lac-Mégantic, il pourra compter sur l’appui de plusieurs proches. « Dans la course, on aura une personne qui nous suivra, un pacer, pour des raisons de sécurité. Ce seront aussi des membres de ma famille qui donneront les ravitaillements aux stations aménagées à cet effet », ajoute celui qui attend la naissance d’un petit garçon au mois de novembre.

Au total, ce sont près de 200 athlètes provenant de dix pays (Mexique, États-Unis, Chili, Brésil, Ukraine, France, Argentine, Roumanie et Norvège) qui s’élanceront sur le parcours, réputé parmi les plus exigeants du circuit.

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