M. Tobon avait déjà écopé d’une radiation provisoire en avril dernier. Même si le dossier était toujours en cours, l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ) estimait nécessaire d’imposer rapidement une sanction vu qu’il pouvait offrir des services à un large bassin de population. M. Tobon était membre de l’ordre depuis 1993.
Le 21 février, M.Tobon aurait notamment enlevé le pantalon de sa cliente et massé ses parties intimes. La situation avait dérangé la patiente, qui avait contacté l’OPPQ et demandé une d’enquête.
L’ordre avait mandaté une enquêteuse pour évaluer la situation. Cette dernière a pris rendez-vous à la clinique de Réadaptation Sacré-Cœur, à Montréal, prétextant souffrir d’une douleur au-dessus de la fesse et de sa hanche droite depuis une chute en ski. Le premier rendez-vous s’était déroulé normalement. Au second rendez-vous, pendant un massage, le physiothérapeute aurait touché les parties intimes de l’enquêteuse. Tous ces éléments avaient mené à la radiation provisoire. M. Tobon a de son côté reconnu sa culpabilité.