M. Boies, qui demeurait jusqu’à tout récemment à Belœil, a passé quelques jours en prison pour trois bris de conditions de sa remise en liberté. Il est accusé d’avoir communiqué ainsi que d’avoir été en contact avec sa victime, ce qui lui était interdit. La troisième entorse à ses conditions est le fait de se trouver dans un endroit public où il est susceptible d’avoir des contacts avec des personnes de moins de 18 ans. L’homme de 57 ans a toutefois retrouvé la liberté. Il a dû notamment déposer une somme additionnelle de 5000 $. Un montant de 2500 $ avait déjà été déposé. La caution de M. Boies devra encore débourser de l’argent s’il enfreint à nouveau ses conditions.
Le dossier de M. Boies doit revenir devant le tribunal du palais de justice de Saint-Hyacinthe le 19 mars prochain pour la suite des procédures.
Rappels des faits
Le suspect a d’abord été arrêté une première fois en décembre 2019 pour une accusation de nature sexuelle à l’endroit d’une première victime. M. Boies a dû contracter un engagement afin de respecter plusieurs conditions en avril 2020. Les autorités craignaient que le policier n’endommage la propriété ou cause des lésions à une autre personne en raison d’événements survenus à Québec et Mont-Saint-Hilaire entre le 1er mars 2018 et le 21 décembre 2019. Les procédures dans ce dossier suivent leur cour.
M. Boies a par la suite fait une autre victime et il a donc dû faire face en novembre 2020 à des accusations d’agression sexuelle, d’incitation à des contacts sexuels et à des contacts sexuels avec un mineur de moins de 16 ans, de leurre et de possession de pornographie juvénile. C’est en lien avec ce dossier qu’il a enfreint ses conditions de remise en liberté.
Les évènements qui lui sont reprochés dans cette deuxième arrestation se seraient produits à Belœil et Bromont entre le 1er juin 2019 et le 29 octobre 2020. Il a plaidé non coupable.
M.Boies aurait contacté sa victime via les réseaux sociaux en utilisant sa véritable identité. L’enquête démontre qu’il aurait également contacté des adolescents de différentes régions par l’entremise des réseaux sociaux. Il est suspendu de la SQ depuis décembre 2019. Au départ, c’était avec solde. À l’automne dernier, lors de son arrestation, il est tombé à demi-solde, et il est maintenant sans solde depuis son bris de condition.