L’entreprise fondée à Saint-Mathieu-de-Belœil en 2010 embauche actuellement une quinzaine d’employés. Tout d’abord un distributeur de moteurs et de pièces de moteurs d’hélicoptère, l’entreprise a élargi ses activités en construisant un bâtiment où elle pourra effectuer des réparations. Optima Areo connaît une croissance constante de 20 % par année depuis sa fondation, affirme la chargée de projet, Valéry Lapointe.
« Ce qu’on ajoute, c’est de pouvoir réparer à l’interne certaines composantes. Ça nous attire un nouveau volume. Ça nous permet d’être encore plus compétitifs et de maîtriser davantage certains paramètres. […] Si tout se passe bien, on pourrait avoir 50 personnes à l’emploi d’Optima d’ici trois ans. Des emplois de niche. On serait la seule entreprise aéronautique de cette ampleur-là dans la Vallée-du-Richelieu », ajoute-t-elle.
Les travaux devraient commencer en juin. L’entreprise espère inaugurer les locaux au début de l’année 2020. Le bâtiment s’étendra sur près de 30 000 pieds carrés. Le terrain, situé sur la rue Victor-Doré, permet également à l’entreprise d’agrandir, si le besoin se fait sentir, sur une surface semblable.
Se démarquer par son design
Pour elle et son mari, Toby Gauld, fondateur de Optima Aero, il était important d’offrir un environnement de travail innovateur. Ils recherchent même à obtenir la certification WELL qui confirme qu’il s’agit d’un environnement stimulant pour les travailleurs.
« C’est dans un souci de bien-être et de rétention de main-d’œuvre. Un travailleur en provenance de Hong Kong va se joindre à l’équipe bientôt. Le design du bâtiment l’a attiré. Il a eu un coup de cœur. Le bâtiment correspond à ses valeurs », ajoute-t-elle.
On y retrouvera un gym et un vestiaire, ainsi que des terrasses sur le toit et une serre. La serre permettra de cultiver des produits de niche qui seront par la suite vendus au restaurant Le Coureur des bois.
« C’est une façon de se démarquer. On est très axés sur l’idée de redonner à la communauté. On avait un espace sur le toit qui n’était pas occupé. On aime les endroits où il y a des terrasses sur le toit. Je voulais quelque chose en terre pour avoir une certification biologique. Au début, on pensait à quelque chose pour les employés, puis finalement ça a cheminé dans notre tête et ça a pris de l’ampleur », raconte Mme Lapointe.