La démolition devrait commencer très bientôt et s’échelonner sur trois à quatre semaines. Le bâtiment de la rue Guertin est déjà délimité par des clôtures bleues en vue de la démolition.
La construction se fera de 2015 à 2016. Deux bâtiments seront implantés sur la rue Guertin et un immeuble sera sur Saint-Jean-Baptiste et un autre sur Saint-Mathieu.
Du nom Le vieux marché, le projet représente un investissement d’environ 8M$. Au total, le projet comprendra 20 maisons de ville et six locaux commerciaux. Quatre de ces locaux feront face à la rue Saint-Jean-Baptiste et les deux autres sur la rue Saint-Mathieu.
La façade des immeubles sera recouverte de briques, de revêtements légers et de blocs architecturaux.
«Ça se marie super bien au Vieux-Belœil. Mais on va quand même voir que c’est un bâtiment qui est neuf. Ce ne sera pas de la vieille brique. […] Je dirais que ça fait plus d’un an qu’on travaille avec la Ville sur l’allure extérieure», indique le promoteur José Lobato.
Le développement sera aussi doté d’un stationnement souterrain dont l’entrée et la sortie se situeront sur Guertin. La dalle de béton du stationnement, à l’arrière des bâtiments, formera un toit vert qui servira de cour intérieure pour les résidents.
M. Lobato mentionne que plusieurs acheteurs se sont montrés intéressés pour les propriétés. «Il y a une vie dans le Vieux-Belœil. Presque tout est accessible à pied. Je pense que même si nous sommes dans une ville de deuxième couronne, l’urbain ça attire quand même.»
«Un petit pincement au cœur»
Pour Les Marchés Pepin, une page importante de leur histoire se tournera au moment de la démolition. Le bâtiment de la rue Guertin a abrité le premier magasin de l’entreprise familiale.
Le commerce d’alimentation filmera les travaux de démolition pour les archives de l’entreprise. «Il y a comme un petit pincement au cœur de démolir (le bâtiment). C’était un choix difficile, mais c’était un mal nécessaire. Ce n’était plus viable», exprime le directeur général des Marchés Pepin, Stéphane Arsenault, qui ajoute que la bâtisse est désuète et «tombe de partout».
Cet emplacement des Marchés Pepin a fermé ses portes en 2005.