Onil Perrier, fier Dionysien de 96 ans, déplore depuis longtemps les lacunes en éducation de l’histoire, en particulier l’histoire du Québec, dans les écoles et trouve dommage qu’il n’y ait pas davantage de fierté québécoise à cause de cela. « J’ai la prétention que le Québec a la plus belle histoire du monde, mais on en a honte parce que les Anglais nous ont fait croire qu’on était nés pour un petit pain! Des belles histoires et des personnages, on n’en manque pas, mais il faut se réveiller. C’est pourquoi je souhaite demander de quoi on peut être fiers aux participants du colloque, pour ensuite envoyer la réponse à M. Bédard. »
Pour M. Perrier, le futur musée doit aussi inclure les Premières Nations et les Canadiens-Anglais, mais pas au détriment des ceux qu’on appelait autrefois les Canadiens-Français et les Patriotes. « C’est un musée qui sera important et qui va montrer aux étrangers l’histoire de notre nation. On va faire de la place aux autres, mais on doit commencer par prendre la nôtre », insiste-t-il. C’est le message clair que la SHRL souhaite envoyer à Québec, en soulignant les réalisations de grands Québécois, autant des inventeurs que des artistes ou des scientifiques. « On aimerait que les gens sortent du colloque avec une fierté et le désir que le musée reflète ça. » Surtout, il espère que davantage de personnes participeront à la réflexion pour un sujet aussi crucial que celui-ci. Désirant attiser la curiosité, Onil Perrier fait aussi mention de « deux réalisations québécoises uniques qui relèvent de la foi chrétienne », et promet de dévoiler à quoi il fait référence à la fin du colloque annuel.
Le colloque du samedi 19 octobre se déroulera à la salle de l’Institut canadien (16, rue Saint-Pierre, Saint-Charles-sur-Richelieu) de 9 h à 16 h. Le coût pour y participer est de 25 $, incluant le dîner. Infos : Onil Perrier au 450 786-3229 ou Guy Archambault au 450 787-9719.