9 septembre 2024 - 05:00
Sortie de son 5e roman, Le figurant
Un roman d’horreur pour l’Otterburnois Éric Chassé
Par: Olivier Dénommée
Le cinquième roman du résident d’Otterburn Park Éric Chassé, intitulé Le figurant, fait une incursion dans le monde de l’horreur psychologique. Photo Damien Chassé

Le cinquième roman du résident d’Otterburn Park Éric Chassé, intitulé Le figurant, fait une incursion dans le monde de l’horreur psychologique. Photo Damien Chassé

Au moment de publier son quatrième roman, le thriller psychologique Toute la rancune du monde, le résident d’Otterburn Park Éric Chassé avait déjà bien entamé son livre suivant, qui devait prendre la forme d’un court roman d’horreur d’environ 200 pages. Un an et demi plus tard, le projet a pris de l’ampleur et le livre a pratiquement doublé en taille, permettant à l’auteur de repousser certaines limites dans son écriture et de publier son nouveau roman, Le figurant.
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Philippe est un père de famille d’Otterburn Park qui peine à joindre les deux bouts au point d’en perdre le sommeil. C’est en rencontrant par hasard un ancien ami du secondaire qu’il apprend qu’il peut jouer un rôle de figurant dans certaines scènes de films tournés en secret et souvent très tordus en échange d’importantes sommes d’argent. Ce nouvel emploi secret l’amène à voir des choses horribles, dont Éric Chassé tient à garder le mystère.

« Je descends vraiment plus dans la noirceur avec ce nouveau livre. Ceux qui m’ont déjà lu reconnaîtront mon style, mais la courbe est peut-être juste un peu plus raide que dans mes précédents romans », croit-il. Sans dévoiler le punch, il laisse aussi entendre que la finale de l’histoire est un véritable « coup de poing dans la face » qui attend ses lecteurs.

L’Otterburnois a eu beaucoup de plaisir à aller plus loin qu’il n’a jamais été avec Le figurant, une suite logique dans son processus créatif. « Au début, ça ne devait être qu’un court roman pour une nouvelle collection chez Guy Saint-Jean Éditeur, mais comme la collection n’a pas vraiment fonctionné, le livre n’entrait finalement dans aucune catégorie et on m’a demandé si je voulais l’allonger. J’y ai pensé le temps d’une fin de semaine et j’ai vu qu’il y avait certains personnages secondaires qui pouvaient être développés davantage. Ça aura finalement été un très bon changement et le livre s’est presque écrit tout seul! »

Déjà habitué avec le suspense et la tension, Éric Chassé a simplement « éclaté toutes les barrières » dans son écriture, poussant davantage le volet « horreur psychologique » dans son histoire. « Ce n’est pas nécessairement gore, mais c’est un livre qui fait mal à lire », résume-t-il.

Non seulement Éric Chassé croit que Le figurant plaira à ceux qui le suivent depuis quelques années déjà, mais il sent que certains lecteurs avides d’horreur le découvriront à travers ce livre et iront peut-être ensuite lire ses précédents écrits. « Je sens qu’une porte s’ouvre avec ce livre et j’ai vraiment hâte de voir la réaction des gens qui l’auront lu! »

Le figurant, publié chez Guy Saint-Jean Éditeur, est en vente dans toutes les librairies à compter du 11 septembre. Les gens de la région auront de plus l’occasion de rencontrer l’auteur le dimanche 22 septembre, de midi à 14 h, dans le cadre d’une séance de signatures tenue au Buropro Citation de Belœil.

Un autre roman d’actualité

L’auteur aime s’inspirer de sujets d’actualité dans ses romans. Dans Le figurant, c’est l’inflation galopante des dernières années qui l’a amené à se demander jusqu’où on peut aller pour régler ses problèmes d’argent et faire vivre sa petite famille. Mais Éric Chassé annonce déjà travailler sur son prochain livre, basé sur la question des réseaux sociaux et de la masculinité toxique. Il faudra toutefois attendre 2026 avant de pouvoir le lire, prévient-il.

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