13 novembre 2024 - 13:44
Un septuagénaire pédophile écope d’un an de prison pour des bris d’ordonnance
Par: L'Oeil Régional
Charles Sénécal, lorsqu’il avait écopé d’une sentence de 30 mois de prison en mai 2015, au palais de justice de Sorel-Tracy.
Photo Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives©

Charles Sénécal, lorsqu’il avait écopé d’une sentence de 30 mois de prison en mai 2015, au palais de justice de Sorel-Tracy. Photo Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives©

Un texte de Jean-Philippe Morin

Charles Sénécal, un septuagénaire de Saint-Marc-sur-Richelieu qui se présente comme un auteur amateur, devra purger la prochaine année en prison pour s’être notamment présenté dans un centre communautaire et un parc, alors qu’il lui était interdit de le faire en raison de condamnations antérieures en lien avec des crimes à caractère sexuel.

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L’homme de 78 ans a reçu sa sentence du juge Marc-Nicolas Foucault, le 13 novembre, au palais de justice de Sorel-Tracy. Une sentence issue d’une suggestion commune entre la Couronne et la défense, puisque l’accusé a plaidé coupable à trois des quatre chefs auxquels il faisait face.

Selon l’exposé conjoint des faits, Charles Sénécal a, entre juin 2023 et mai 2024, visité régulièrement la bibliothèque située au Centre culturel de Belœil « où des cours sont donnés à des enfants », a souligné la procureure de la poursuite, Me Geneviève Beaudin.

M. Sénécal s’y rendait souvent pour écrire un livre, et c’est en demandant à une employée si elle était une agente d’infiltration que cette dernière a contacté la police. « Monsieur était très au fait de ses conditions. En avril, il avait même demandé de les modifier et d’annuler le registre des délinquants sexuels parce qu’il jugeait cela trop sévère. La juge avait rejeté la requête », a ajouté Me Beaudin.

En août 2024, l’accusé s’est rendu dans un parc dans le cadre du festival Kaput! de Belœil, ce qui lui était interdit. L’homme a aussi, en septembre et octobre 2024, omis de signifier à un employeur de Mont-Saint-Hilaire qu’il était inscrit au registre des délinquants sexuels.

Pornographie juvénile et contacts sexuels
Rappelons que Charles Sénécal avait écopé d’une peine de deux ans et demi de prison, en mai 2015, notamment pour possession et distribution de pornographie juvénile. Il a aussi écopé d’un an de prison pour une accusation de contacts sexuels sur une personne mineure.

Lors de son arrestation en 2013, les enquêteurs ont retrouvé environ 400 CD et DVD dans le plafond du sous-sol de sa résidence ainsi qu’un disque dur externe caché sous le plancher et un ordinateur.

Charles Sénécal avait également écopé, en 2018, d’une autre peine de 12 mois de prison pour ne pas avoir respecté une ordonnance de probation qui l’obligeait à suivre une thérapie. Il avait aussi reçu un pardon pour une autre accusation de contacts sexuels en 1997, un pardon qui avait été retiré à la suite de sa condamnation en 2015.

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