5 juillet 2023 - 09:25
Saint-Antoine-sur-Richelieu
Un service de garde dans le bureau du maire
Par: Vincent Guilbault
Le maire Jonathan Chalifoux en compagnie des responsables du service de garde en communauté, Kelly Ann Bibeau et Annie Therrien. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

Le maire Jonathan Chalifoux en compagnie des responsables du service de garde en communauté, Kelly Ann Bibeau et Annie Therrien. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

Des enfants de Saint-Antoine-sur-Richelieu seront gardés dans l’ancien bureau du maire grâce à la signature, le 15 juin dernier, d’une entente entre la municipalité, Les Frimousses de la Vallée et le ministère de la Famille.

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Il s’agit d’un projet pilote de service de garde éducatif à l’enfance en communauté d’une durée de trois ans. L’ouverture du service de garde éducatif doit se faire le lundi 10 juillet avec la présence de deux éducatrices.

Le centre communautaire de la municipalité était tout indiqué pour accueillir ce projet, comblant ainsi un réel besoin des familles de Saint-Antoine-sur-Richelieu. L’emplacement se veut idéal pour les enfants qui auront accès au gymnase, aux jeux d’eau, aux services de la bibliothèque et qui auront le privilège de côtoyer les aînés. Pendant l’été, ils pourront rencontrer leurs grands frères et grandes sœurs au camp de jour.

Pour le maire Jonathan Chalifoux, il était tout à fait naturel de sacrifier son bureau d’élu pour accueillir les enfants de la municipalité à l’hôtel de ville. « Les enfants c’est plus important que mon bureau. Et avec la pandémie, on fait beaucoup en virtuel. Et quand je dois rencontrer des citoyens, je leur donne rendez-vous à la Maison de la culture ou ailleurs. Ça va très bien. Un jour, on me fera une place! », souligne le maire en riant.

La garderie en milieu communautaire fonctionne comme une garderie en milieu familial, mais les éducatrices travaillent dans les locaux de la Municipalité au lieu de faire ça à la maison. C’est le bureau coordonnateur des Frimousses de la Vallée qui a sélectionné les éducatrices et attaché les ficelles du projet pilote. « Notre rôle, c’est de fournir un local et de faire l’entretien de base, explique M. Chalifoux. La Municipalité a investi environ 30 000 $ dans le projet pour s’assurer d’avoir un service. Les deux éducatrices louent le local, mais il s’agit d’un montant presque symbolique. »

Et le maire aimerait éventuellement ouvrir un autre point de service. « Idéalement, on aimerait avoir un CPE. Mais un autre local, c’est une belle option qui peut se faire rapidement. Ça nous a pris six mois pour celui de l’hôtel de ville, et c’est à cause des travaux sur le centre communautaire; ça aurait pu se faire en mars. »

Le maire rappelle que des places en CPE (Centre de la petite enfance) avaient été promises en 2013, mais que le projet est toujours sur la glace.

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