Selon l’acte d’accusation, le crime aurait été commis le 18 octobre. L’accusé, âgé de 62 ans, demeure à Saint-Zénon. Alain Meunier est pour l’instant détenu et ne pourra entrer en communication avec les proches de la victime ainsi qu’avec des membres de sa propre famille. Il a comparu par visioconférence le 23 octobre en après-midi avec l’aide d’un interprète, puisqu’il est malentendant et muet. Il aurait souhaité être détenu à Saint-Jérôme, mais le juge a refusé cette demande, craignant que l’accusé ne brise une de ses conditions. Le dossier doit revenir devant le tribunal le 15 novembre prochain.
Alain Meunier a été condamné en mai 2012 dans le district judiciaire de Joliette à une peine d’emprisonnement de sept ans pour tentative de meurtre sur son ex-copain âgé à l’époque dans la fin cinquantaine. Alain Meunier avait donné plusieurs coups de couteau à sa victime le 10 juillet 2011. Il avait plaidé coupable. Le juge avait retiré 12 mois à titre de détention préventive à sa peine totale à purger.
Si Alain Meunier est déclaré coupable, il écopera d’une peine d’emprisonnement à perpétuité avec une possibilité de libération conditionnelle. La période d’attente pour une libération, pour les meurtres au deuxième degré, s’étend de 10 à 25 ans d’emprisonnement.
Soutien offert
Les agents de la Régie de police Richelieu–Saint-Laurent ont été appelés à intervenir sur les lieux par les proches de la victime le 19 octobre, soit le lendemain du meurtre. Les policiers ont malheureusement constaté le décès sur place, et le dossier a été rapidement transféré au Service des enquêtes des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec. L’enquête a mené à l’arrestation quelques jours plus tard d’Alain Meunier.
M. Bourassa habitait un logement de la rue Radisson, géré par l’Office régional d’habitation de la Vallée-du-Richelieu (ORHVR). L’Office travaille en étroite collaboration avec le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC Montérégie) pour offrir du soutien psychologique aux locataires. « L’ORHVR est un environnement sécuritaire. Il y a des témoignages dans les médias de locataires qui confirment que le secteur est sécuritaire », commente la porte-parole Anh-Thu Tran.
Selon Le Journal de Montréal, Serge Bourassa était un homme calme, sans histoire, qui devait bientôt déménager dans les Laurentides avec son compagnon de vie.