Le 26 novembre dernier, le conseil municipal de la Ville de Belœil adoptait les modifications de ses règlements pour encadrer la culture, la transformation, la vente et la consommation de cannabis. Plusieurs paramètres ont été considérés, notamment celui d’éviter toute proximité avec une clientèle mineure, explique la mairesse de Belœil, Diane Lavoie.
Concernant la vente, la seule zone autorisée est prévue aux abords de l’autoroute 20. Ces dispositions sont toujours exactes. Les élus ont choisi de faire une modification pour s’assurer qu’aucune implantation d’une SQDC ne soit permise dans la zone commerciale où on retrouve notamment des commerces s’adressant à une clientèle familiale, tels qu’un restaurant à déjeuner et un magasin de jouets.
« C’est donc en lien avec la consultation publique de septembre 2018. Étant connectés avec le pouls de nos citoyens à ce sujet, nous souhaitons limiter le plus possible la zone pour la vente et ainsi nous assurer, entre autres choses, que nos enfants soient le moins possible exposés à cette nouvelle réalité découlant de l’entrée en vigueur de la légalisation sur le cannabis », affirme Mme Lavoie.
À l’automne 2018, la SQDC avait envisagé de loger une succursale sur le territoire de Belœil en bordure de l’autoroute 20. Une rencontre avec la Ville s’était déroulée en août 2018. Depuis, la Ville n’a pas reçu de nouvelles, mentionne la porte-parole de Belœil, Caroline Nguyen Minh.
De son côté, la SQDC s’est montrée avare de commentaires. « Malheureusement, je n’ai pas de détail pour l’instant à vous partager à ce sujet puisque nous travaillons toujours sur notre plan de déploiement de succursales », souligne le porte-parole Fabrice Giguère.
Au début du mois d’août, la SQDC a annoncé la signature de deux nouveaux baux qui lui permettront d’ouvrir notamment une succursale à Saint-Hyacinthe en novembre. D’ici le 31 mars 2020, elle espère avoir un réseau de plus de 40 succursales.