À elle seule, la collecte auprès des automobilistes dans les rues de Mont-Saint-Hilaire, Belœil et McMasterville, tenue le 5 décembre dernier, a permis d’amasser 46 235 $. Une récolte de denrées en porte-à-porte, organisée par le 21e groupe Scout de Belœil, a permis de recueillir plus d’une centaine de boîtes de denrées ainsi qu’un montant impressionnant de 15 848 $. L’école La Farandole de McMasterville s’est démarquée en organisant un avant-midi guignolée ouvert à la communauté, recueillant une trentaine de caisses de denrées et un montant de 890 $ en seulement deux heures.
C’était la première fois que l’organisme Grain d’Sel gérait une collecte de denrées, une tâche qui revenait auparavant aux Chevaliers de Colomb, avant que l’organisme ne ferme son comptoir alimentaire en 2023. Le Grain d’Sel avait donc distribué 116 paniers l’année dernière, mais avec la collecte de denrées cette année, il en a remis 213 à des familles de Belœil, McMasterville et Saint-Mathieu-de-Belœil.
En plus des denrées non périssables recueillies, les gens du Grain d’Sel ont pu bonifier les paniers avec l’ajout d’aliments périssables, comme des fruits et légumes, du lait ou de la viande, achetés avec l’argent amassé. « Les gens ont pu choisir les denrées et composer leur panier à leur goût », souligne la directrice de l’organisme, Geneviève Miller, qui estime que chaque famille a pu repartir avec un panier d’une valeur d’environ 350 $ pour le temps des fêtes.
Le Grain d’Sel de la Vallée-du-Richelieu a d’ailleurs remercié ses partenaires, bénévoles et donateurs pour « le succès exceptionnel de la Guignolée 2024 ». Grâce à l’arbre de générosité qui se trouvait chez Jean-Coutu Lemonde, tous les enfants des familles qui viennent au Grain d’Sel hebdomadairement et qui ont reçu un panier de Noël ont pu recevoir un cadeau du père Noël. L’école Mountainview d’Otterburn Park a aussi récolté des cadeaux neufs pour les paniers de Noël remis aux familles.
La guignolée à l’année
Le reste de l’argent amassé en décembre servira à concevoir des paniers en 2025 et à soutenir les autres activités de l’organisme, comme les cuisines collectives ou le Resto-Pop. Mme Miller rappelle que 100 % des fonds et des denrées récoltés dans le cadre de la guignolée restent dans la Vallée-du-Richelieu. Ils permettent d’acheter des denrées périssables essentielles comme des fruits, légumes, produits laitiers et œufs tout au long de l’année, afin de compléter l’aide de Moisson Rive-Sud.
L’organisme remet chaque semaine environ 160 paniers composés d’aliments périssables et non périssables. Pour le moment, ce nombre de paniers est suffisant pour répondre à la demande et l’organisme « ne refuse personne », affirme Mme Miller, même si le nombre de demandes a doublé depuis l’année dernière. Et si la demande devait encore doubler cette année, l’organisme ne pourrait probablement pas subvenir à toutes les demandes, estime-t-elle. Surtout qu’avec la hausse du coût de la vie, Mme Miller s’attend à voir bondir le nombre de demandes de dépannage.
