Eric Beauregard invite les lecteurs à plonger dans « l’univers envoûtant de Sanguin », « un lieu où chaque coin de rue résonne d’histoires aussi sombres et surprenantes qu’inexplicables ». À travers neuf histoires, toutes liées au village de Sanguin, l’auteur « tisse habilement une toile enchevêtrée de destins croisés où l’identité, la mémoire et la culpabilité s’entremêlent pour façonner le destin des personnages ». Les nouvelles combinent différents styles littéraires, allant du fantastique au policier en passant par l’horreur, et chaque histoire est indépendante tout en prenant la forme d’un puzzle aussi complexe qu’intrigant. L’auteur cite d’ailleurs Stephen King et Patrick Senécal comme de grandes influences dans son écriture.

L’auteur admet notamment puiser dans un souvenir traumatisant de son enfance pour donner vie à des récits « aussi poignants que dérangeants » destinés à un public adulte en quête d’histoires qui tiennent en haleine. « Les sources d’inspirations sont nombreuses. Mais, l’idée même d’écrire des histoires sombres et angoissantes vient sans doute d’un événement que j’ai vécu vers l’âge de 4 ans. En me réveillant, j’avais cru voir une main qui jaillissait du cadre de la porte comme si elle souhaitait m’attraper. Je n’ai jamais eu aussi peur », relate-t-il. Les chroniques de Sanguin ne manque pas de secrets inavouables, de crimes impunis ou encore de phénomènes étranges, permettant de dévoiler peu à peu les menaces angoissantes du village isolé de Sanguin au fil du recueil de près de 300 pages.

Lancement à McMasterville

Les chroniques de Sanguin, publié aux Éditions de l’Apothéose, est déjà disponible en librairie et sur Internet depuis quelques semaines, mais un lancement est prévu le 7 septembre, à 11 h, à la bibliothèque municipale de McMasterville (720, rue Morin, au deuxième étage de l’École d’éducation internationale). C’est l’occasion de rencontrer l’auteur, d’obtenir une dédicace et de discuter avec lui de ses écrits et de ses nombreuses inspirations.