Composée de deux équipes de 8 patrouilleurs chacune, l’escouade est en marche depuis le 19 mai et poursuivra son mandat jusqu’au 5 septembre. « Bien qu’il fasse beau encore pendant plusieurs autres semaines, il y aura bien moins de gens le jour alors que les vacances sont terminées et que les enfants sont à l’école », explique le porte-parole de la RIPRSL, le sergent Jean-Luc Tremblay.
Les membres de l’escouade sont évidemment présents aux inaugurations, événements et fêtes estivales. « La bicyclette est un excellent moyen de se rapprocher des gens et de se rendre plus accessible auprès des citoyens », ajoute le sergent Tremblay.
Les policiers à vélo font le même type d’arrestation que des patrouilleurs en auto. « Le policier à bicyclette a les mêmes équipements que s’il était en voiture. Il a ainsi son arme et l’ordinateur. S’il a sa qualification requise, il peut aussi avoir le Taser », précise Jean-Luc Tremblay.
En 2023, la majorité des dossiers constituaient des rapports d’accident, des saisies de véhicule, des remisages de véhicule et des services d’ordre. Contrairement aux années antérieures où la majorité des arrestations étaient en lien avec la possession de stupéfiants, l’escouade a procédé à cinq arrestations pour voies de fait, possession d’arme prohibée ou entrave. Le nombre d’arrestations, soit trois, était un peu plus élevé qu’en 2022. Du côté des constats d’infractions, 527 ont émis l’an dernier dont 5 pour consommation, exhibition ou préparation de produits du cannabis dans un endroit public ou possession d’alcool ou consommation d’alcool. Il s’agit d’une baisse comparativement à l’année précédente où 549 constats ont été distribués. Aucune donnée concernant 2024 n’était encore disponible au moment de mettre sous presse.
Pas de virage électrique
Les policiers de l’escouade circulent en vélo hybride mécanique. Il n’est pas dans les plans de l’organisation à court terme de se doter de vélo électrique pour l’escouade.