Pendant la période de confinement liée à la pandémie de COVID-19 en 2020, Patrick Deslandes a exploré les paysages de la région, avec l’idée de capturer des photos panoramiques du mont Saint-Hilaire et de ses environs. C’est lors de ces excursions qu’il a découvert le mystérieux terrain situé à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville où se trouvait jadis d’usine CIL, le même terrain qui a depuis été acquis par Northvolt pour l’installation d’une usine de batteries.
Sur ce site, rare témoin de la nature sauvage environnante, Patrick Deslandes a réalisé des photographies rendant hommage à cette beauté naturelle. À travers une attente patiente de la lumière idéale et une observation attentive de la faune et de la flore, plusieurs visites ont été nécessaires pour atteindre ses objectifs photographiques. Pour l’artiste, ses « images visent à faire découvrir ces paysages avant leur transformation et à partager cette mémoire historique avec le public ».
L’exposition Nature en friche est présentée depuis le 11 mai en plein air sur le site de La Maison autochtone, offrant une expérience immersive et accessible à tous, et ce, gratuitement. Ce projet fait partie de la programmation 2024 des Rencontres photographiques du Richelieu, initiative du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire (MBAMSH), et le vernissage- causerie organisé le 24 juin, en pleine Fête nationale, a été un franc succès, montrant l’intérêt du public pour un regard différent sur le terrain Northvolt.
Il est encore possible jusqu’au 2 septembre de découvrir la beauté cachée de la région avant sa transformation à travers l’exposition Nature en friche de Patrick Deslandes. O.D.