Le personnel du Centre de la Nature va aménager quatre groupes de trois bancs, des filets pouvant servir de hamac ainsi qu’un grand tableau qui contiendra entre autres une carte des sentiers du piémont situés à proximité de ce site d’apprentissage. Ce dernier pourra être utilisé par plusieurs institutions scolaires, les camps de jour et le service des loisirs de la Municipalité. « J’invite tous les groupes de jeunes à venir en grand nombre, ça va être merveilleux », commente notamment la conseillère municipale de Mont-Saint-Hilaire Mélodie Georget.
De son côté, Geneviève Poirier-Ghys, responsable de l’engagement des communautés au Centre de la Nature, ajoute que les responsables de groupe pourront enseigner les matières qu’ils veulent. « Ça pourrait même servir l’hiver si des personnes sont prêtes à le faire, commente-t-elle. Ce milieu naturel contient d’ailleurs un écosystème unique de plantes et d’animaux assez intéressant. C’est un site qui va être bien apprécié. Nous l’avons vu avec la pandémie, les gens veulent aller dehors. »
« Il est primordial, dans une société qui s’urbanise, qu’on maximise nos activités en pleine nature. L’aménagement de cette classe en nature est un grand pas dans ce sens, renchérit de son côté le directeur général du Centre de la Nature, Éric Malka. Il offrira, aux élèves du primaire et du secondaire, une occasion unique au Québec d’avoir des cours au cœur d’un milieu naturel protégé. C’est un rêve de longue date qui se réalise. »
Le projet a nécessité un investissement de 22 000 $. Le principal bailleur de fonds est la Caisse Desjardins de Belœil–Mont-Saint-Hilaire, qui a remis 15 000 $.
Prévu depuis longtemps
Le projet était dans les cartons depuis plusieurs années, mais sa réalisation a été retardée en raison de la pandémie de la COVID-19. Le Centre de la Nature avait reçu de la Ville de Mont-Saint-Hilaire une lettre d’appui au projet le 14 février 2020. « Nous sommes évidemment contents de voir aboutir cette initiative après toutes ces années », admet Mme Poirier-Ghys.
Une vaste consultation a précédé la mise en œuvre du projet. Environ 300 élèves et une cinquantaine de professeurs ont été sondés. « Il faut savoir que ceux qui ont vendu ce terrain à la Ville avaient indiqué leur souhait que le site soit utilisé pour l’apprentissage, explique Geneviève Poirier-Ghys. Après avoir sondé les gens, un comité a été formé, lequel a proposé toutes sortes d’idées pour le projet. »
Compensation
La Ville a autorisé officiellement l’aménagement de la classe en nature à la séance ordinaire du conseil municipal du 5 juillet. Pour obtenir le feu vert, le Centre de la Nature devait répondre à une exigence compensatoire de reboisement. « Notons que le site d’apprentissage n’entraînera pas de déboisement », a tenu à préciser le conseiller David Morin.
Le Centre de la Nature a permis le reboisement sur la pente Marie-Perle dans le secteur de la gare d’une superficie 10 fois plus importante que le site prévu pour l’aménagement de la classe en nature.
