29 juillet 2024 - 05:00
Plus de 325 repas en un an
Une collaboration précieuse entre le restaurant Et Cætera et L’AVRDI/TSA
Par: Olivier Dénommée
L’Association de la Vallée-du-Richelieu pour la déficience intellectuelle/trouble du spectre de l’autisme a souligné l’implication de Philippe Hamelin, propriétaire du restaurant Et Cætera au Vieux-Belœil, qui a reçu des membres de l’organisme et leur famille à son établissement le temps d’un délicieux repas. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

L’Association de la Vallée-du-Richelieu pour la déficience intellectuelle/trouble du spectre de l’autisme a souligné l’implication de Philippe Hamelin, propriétaire du restaurant Et Cætera au Vieux-Belœil, qui a reçu des membres de l’organisme et leur famille à son établissement le temps d’un délicieux repas. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

Le 30 mai dernier était la date du dernier souper familial offert par Philippe Hamelin, le propriétaire du restaurant Et Cætera, situé dans le Vieux-Belœil, à une famille membre de l’Association de la Vallée-du-Richelieu pour la déficience intellectuelle/trouble du spectre de l’autisme (AVRDI/TSA). Pendant une année, ce sont plus de 325 repas gastronomiques qui ont été offerts gracieusement à une cinquantaine de membres de l’organisme et à leur famille.

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L’idée de cette collaboration est venue lorsque les Chevaliers de Colomb de Belœil ont approché des entrepreneurs pour venir en aide d’une façon ou d’une autre à des organismes de la région qui perdaient certaines subventions gouvernementales. Philippe Hamelin, lui-même sensible à la cause de la déficience intellectuelle, a proposé de recevoir chaque semaine un membre de l’AVRDI/TSA et sa famille à son restaurant. La formule a tout de suite fonctionné. « Quand on a commencé ça, on ne savait pas trop vers où on s’en allait, mais après quelques semaines, on a vu que ça fonctionnait très bien! En un an, on a reçu une cinquantaine de familles, presque chaque jeudi soir à 17 h. Je me faisais toujours un devoir d’aller rencontrer les familles et on s’est assuré de bien s’occuper d’eux; c’était beau de voir ces gens qui ont le sourire facile et qui étaient vraiment heureux d’être là », souligne M. Hamelin.

Pour le restaurateur, offrir un souper à ces familles n’était qu’un petit geste, mais il tenait à le faire, pour donner un petit répit d’un soir où les parents n’ont pas eu à se demander ce qu’ils feront pour souper, en plus de leur faire savoir qu’ils sont bienvenus au Et Cætera. « C’était un vrai petit bonheur de recevoir ces familles et je pense que tout le monde a bien apprécié l’expérience, autant ceux qu’on recevait que les employés qui les ont servis. Ils n’ont pas à être gênés de revenir manger chez nous! » L’AVRDI/TSA confirme pour sa part qu’elle n’a reçu que de bons commentaires après chaque visite d’une famille à son restaurant, relayant certains témoignages : « Tout le monde a apprécié la bonne nourriture et la chaleureuse hospitalité! Notre garçon était tellement content de l’attention portée sur lui », a notamment commenté un des parents d’un enfant. « Le repas était succulent et l’ambiance plus qu’agréable. Le propriétaire est venu nous jaser et nous avons aussi apprécié grandement nos échanges. Quel beau geste », ajoute un autre.

Après cette collaboration, Philippe Hamelin conserve le souvenir « de la bonne humeur » des membres de l’AVRDI/TSA et un cadre réalisé par l’organisme pour le remercier de « sa grande générosité » et pour avoir donné une opportunité d’inclusion à des gens qui n’en ont pas toujours. Il a d’ailleurs l’intention de trouver un endroit pour bien mettre en valeur ce cadre.

S’impliquer autrement

Philippe Hamelin n’est pas à ses premières implications, bien qu’il admette avoir ralenti le rythme ces dernières années, en privilégiant des causes qui ne lui demandent plus autant de temps. « Je ne consacrerais plus des heures comme je l’ai fait avec la Chambre de commerce et le CLD [Conseil local de développement], mais quand une cause m’intéresse, je trouve moyen de m’impliquer d’une autre façon. Je m’implique par exemple avec la Maison des jeunes à Saint-Bruno et j’aimerais faire quelque chose pour le fonds Gilbert-Desrosiers, même si je ne sais pas encore de quelle façon », note-t-il. Mais la cause qui lui tient le plus à cœur est assurément celle de la Maison Victor-Gadbois, à qui il remet chaque année de 7000 $ à 8000 $. « C’est une cause vraiment exceptionnelle », résume le restaurateur.

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