20 septembre 2018 - 10:50
Une crème glacée avec Simon Jolin-Barrette
Par: Karine Guillet
Simon Jolin-Barrette Photo: Martin Lacasse

Simon Jolin-Barrette Photo: Martin Lacasse

Il faisait très chaud, mercredi, lorsque Simon Jolin-Barrette a rejoint L’Œil Régional à la chocolaterie La Cabosse d’or à vélo.

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L’Œil Régional a lancé la même invitation aux candidats des quatre principaux partis politiques de Borduas; ils devaient en une heure nous en faire connaître un peu plus sur la personne derrière le candidat. Les candidats étaient libres de choisir l’endroit, le moment et le sujet qu’ils souhaitaient aborder, à condition de mettre la politique de côté. Le jumelage entre les candidats et les journalistes a été fait au hasard.

Simon Jolin-Barrette habite Belœil depuis quatre ans. Celui qui a grandi dans la Vallée-du-Richelieu avoue qu’il caressait le désir de revenir s’établir dans la région même avant de le promettre à ses électeurs, aux élections de 2014.
Si le député sortant a choisi la chocolaterie d’Otterburn Park, c’est qu’il a un petit faible pour sa crème glacée, lui qui a eu l’occasion d’en essayer plusieurs en famille. «C’est une belle entreprise de la région. On aime bien, après une bonne ride de vélo, manger une crème glacée. C’est la récompense», explique-t-il d’entrée de jeu.

Sport
Simon Jolin-Barrette ne part jamais pour Québec sans ses espadrilles de course. Pour garder la forme, il joue au hockey cosom le mercredi soir avec d’autres députés de l’Assemblée nationale, dont Amir Khadir, Gabriel Nadeau-Dubois, Pascal Bérubé et Catherine Fournier. Exit les partis politiques. Ici, les équipes sont déterminées en fonction de la couleur du chandail. «Le sport, c’est une bonne façon de tisser des liens, d’échanger. On ne parle pas nécessairement de politique quand on joue au hockey, mais après ça, dans le débat politique à l’assemblée, c’est moins personnel et la qualité de la relation est augmentée.»
Simon Jolin-Barrette est aussi un grand adepte de vélo depuis de nombreuses années, un sport qui lui permet de décrocher et de voir du paysage. Celui qui a déjà participé au Grand Défi Pierre-Lavoie peut facilement pédaler 75 km.
Si le sport se retrouve souvent sur la touche avec l’arrivée d’un enfant, le député a trouvé une façon de concilier les deux, en enfourchant son vélo pour se rendre à la garderie. «Ça permet de faire du sport parce que les journées sont quand même bien remplies. J’ai rarement le temps d’aller au gym, surtout depuis qu’elle est là.»
Car être député, c’est aussi partager son temps entre Québec, où il siège à l’Assemblée nationale trois jours par semaine, et sa circonscription. Une conciliation qui se fait parfois difficilement quand on a aussi une famille. Cette difficile conciliation avait porté l’ex-chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, à démissionner, il y a deux ans. Le député sortant de Borduas avait alors dit comprendre son choix.
«C’est sûr que je m’ennuie, constate-t-il aujourd’hui. C’est un sentiment que je n’avais pas auparavant parce que tu es beaucoup dans le travail. Ce qui est le plus difficile quand le bébé est jeune, c’est que ça grandit tellement vite. Quand je pars des fois le mardi matin et que je reviens le jeudi soir, je trouve qu’elle a changé. Je me demande si j’ai manqué quelque chose durant ces trois jours-là. Tu ne la vois pas évoluer. Ça vaut la peine la politique, mais c’est un sacrifice familial aussi.»

 

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