District 1 – Robert Chauveau
Robert Chauvau a été directeur à l’école Au fil de l’eau et à La Farandole. Il a aussi travaillé dans l’équipe de direction pour la Polybel et Ozias-Leduc. M. Chauveau pense que ses aptitudes au travail d’équipe, son souci de faire avancer les choses, sa capacité à entretenir de bonnes relations et le contact privilégié qu’il a eus auprès des parents lui permettent d’être un bon candidat. «Je suis quelqu’un de non conflictuel, qui a tendance à être posé; et c’est cet apport que je veux apporter au conseil municipal», dit-il.
Sans faire partie de son équipe, il souligne que les principes et les idées de Denis Parent, candidat à la mairie, le rejoignent. «J’aimerais qu’Otterburn Park fasse moins la manchette et je veux voir des gens qui travaillent ensemble, avec leur opinion, mais dans un esprit d’équipe. De l’extérieur, il semble y avoir de la discorde, des idées contraires, des tensions [au sein des élus]. On veut essayer de défaire ça et avancer pour l’avenir.»
M. Chauveau dit vouloir laisser plus de place aux citoyens et vouloir travailler avec une optique de gestion durable. Il s’est aussi dit concerné par les montants dépensés par les élus «pour toutes sortes de choses».
District 1 – Jacques Portelance
Résident d’Otterburn Park depuis 31 ans, Jacques Portelance est un policier du SPVM à la retraite pour qui l’engagement bénévole est important. Membre actif au sein de Québec solidaire dans Borduas, il était aussi membre du comité de sécurité d’Otterburn Park et membre du Comité Vigilance Hydrocarbure de Mont-Saint-Hilaire
C’est le conseiller sortant Nelson Tremblay, siégeant aussi au comité de sécurité, qui a suggéré à M. Portelance de se lancer en politique. Le candidat veut surtout améliorer la communication au citoyen. S’il reconnaît l’apport d’initiative comme Opark, il pense que la ville peut aller plus loin, comme de filmer les conseils municipaux ou encore de publier un résumé des périodes de questions. «Ce n’est pas dans la culture ici de donner l’information au citoyen; les quatre terres, nous n’avons pas acès au plan d’urbanisme sur le site, ni le plan de la future piscine. On peut offrir de meilleures consultations publiques, de notre ère; on peut s’améliorer.»
District 2 – Richard Séguin
Semi-retraité du milieu de la gestion des affaires, M. Séguin a vécu une dizaine d’années à Otterburn Park. Il s’est impliqué au sein du Centre d’action bénévole de la Vallée-du-Richelieu, il a fait partie du comité de sécurité de la municipalité. Il aimerait d’ailleurs continuer le travail amorcé à ce comité en écoutant le citoyen et en répondant è ses questions. «Parfois, juste le fait de considérer une plainte, ça permet de régler un malaise ou de donner une réponse sur le bruit, la vitesse et assurer un bon voisinage.»
M. Séguin s’oppose à la venue d’une tour de télécommunication de Telus sur le territoire de la Ville, même s’il craint que sa venue soit inévitable. «Mais on ne doit pas laisser tomber les gants», dit-il.
M Séguin avait beaucoup d’affinité avec le conseiller municipal Nelson Tremblay et il voit son futur travail comme son héritage.
District 3 — Claude Bérubé
Claude Bérubé a servi la municipalité d’Otterburn Park quatre ans comme conseiller municipal. Ancien directeur et employé chez Bell Canada pendant 22 ans, il s’est réorienté comme électromécanicien.
Il s’est joint à l’équipe de candidats indépendants de Denis Parent parce qu’il partage sa vision. «J’ai vu tout ce qui se passe au niveau des finances et des services et je veux améliorer la situation avec l’équipe», dit-il. Il voudrait revoir l’entente pour la piscine de Belœil, trop cher à son avis.
Mais aussi tout ce qui se passe au niveau des finances et des services que je veux améliorer avec l’équipe. Il s’inquiète aussi de la destruction de la piscine du centre Edmon-Auclairs, démolie alors qu’un projet de remplacement n’était pas complet.
Comme le reste de l’équipe, il s’interroge sur l’entente concernant la régionalisation des services incendie qui fera disparaître la caserne d’Otterburn Park qu’il trouve «inquiétante»
Pour le reste, il maintient que la Ville gagnerait à demander plus de subventions pour ses projets. Il veut offrir une stabilité au sein du conseil municipal, bonifier l’offre de loisirs et de culture aux citoyens, ainsi que maximiser l’utilisation du parc de la Pointe-Valaine et du centre Marcel-Lacoste.
Comme tous les autres candidats, il s’oppose à la venue de la tour Télus.
District 3 — Jean-Marc Fortin
Avocat et gestionnaire de métier, Jean-Marc Fortin est actuellement directeur dans le domaine de l’alimentation.
En poste depuis 2010, M. Fortin sollicite un troisième mandat sur la base de plusieurs accomplissements, dont le dossier de réfection de la piscine (en cour), la tenue de consultations dans le dossier Télus, l’opposition à la fin d’emploi de l’ancien directeur général d’Otterburn Park et de nombreux investissements de la ville dans les parcs, dont le terrain de tennis, la halte routière et la Pointe-Valaine. Il souligne avoir aussi soutenu le parc canin et d’avoir instauré le tour annuel de vélo et de course lors de la fête de la famille.
Pour son prochain mandat, il dit vouloir surveiller les finances publiques de la Ville, dont l’investissement dans des projets coûteux, mais nécessaires comme la construction de la piscine. Il souligne vouloir assurer un suivi des discussions concernant une fusion potentielle, mais il parle d’abord de vouloir améliorer et consolider les ententes avec les villes voisines et avec des organismes régionaux.
District 4 – Clarisse Viens
Clarisse Viens a résidé plus de 42 ans à Otterburn Park. Elle a travaillé comme gestionnaire en ressources humaines et en gestion d’entreprise. Elle dit avoir été très productive dans les six dernières années au sein du conseil municipal: les dossiers ont bien avancé, surtout du point de vue de l’environnement, que ce soit le développement du parc de la Pointe Valaine, les travaux à la halte routière, l’avancement du développement des quatre terres, l’annonce d’une piscine publique pour 2018, l’instauration du service Opark pour les communications.
«J’ai le goût d’être au cœur de l’action, dit-elle. Je peux encore apporter un soutien dans le développement urbain, environnement et communautaire.»
Concernant son opposant Alexandre Dubé-Poirier, Mme Viens souligne son taux d’absentéisme lors de prise de décisions importantes. Mme Viens souligne avoir piloté des dossiers comme celui de la Pointe Valaine auprès des députés et d’avoir initié le dossier de la sauvegarde du boisée des Perdrix.
District 4 – Alexandre Dubé-Poirier
L’entrepreneur de 27 ans sollicite un second mandat, cette fois dans le district 4 contre son ancienne collègue Clarisse Viens. «Ce n’est rien contre Clarisse, mais une victoire par acclamation, ça me pose un problème. Je veux au moins qu’il y ait un échange d’idées, offrir un choix à la population», explique M. Dubé. Indépendant, M. Dubé se présente toutefois aux côtés de l’équipe de candidats indépendants en appui au candidat à la mairie Denis Parent.
Comme la plupart des candidats aux élections sont nouveaux, M. Dubé pense que son expérience lui permettra d’assurer un meilleur suivi des dossiers.
À l’instar des autres candidats, il s’oppose à la venue d’une tour Télus, même s’il admet que la Ville n’a «pas le gros bout du bâton» dans la gestion du dossier.
Il est aussi favorable à une réévaluation du dossier de la piscine et à l’instauration de mesures temporaires si la construction était reportée. «Je comprends les mécontentements envers les coûts. On peut revoir le dossier.»
Il se dit aussi inquiet de la hausse de la circulation avec le développement des quatre terres, en faveur d’améliorer l’accès au parc de la Pointe-Valaine à la population et enfin de «mettre la ville sur les réseaux sociaux».
Concernant son taux d’absentéisme aux séances publiques du conseil, M. Dubé affirme que sa nouvelle réalité d’entrepreneur lui permettra d’avoir un horaire plus flexible et d’être plus présent pour les citoyens.
District 5 – Jean-Yves Rhéaume
Résident de la municipalité depuis 1993, Jean-Yves Rhéaume a été conseiller municipal dans l’équipe de l’ancien maire Guy Dubé entre de 1997 à 2011. Gestionnaire chez Poste-Canada, M. Rhéaume se présente de nouveau en politique pour ramener l’esprit des années Dubé. «Je veux une harmonie au Conseil. L’esprit de clocher et la guerre, nous n’avons pas besoin de ça.»
«En plénière, tu discutes, mais devant le public, il faut relever le débat.»
Sans en faire une priorité, il se dit aussi en faveur d’une fusion des municipalités.
Selon lui, les citoyens sont surtout intéressés par les questions d’urbanisme à Otterburn Park. «Je trouve qu’il y a des aberrations, comme le parc canin, qui n’a pas sa place à cet endroit [sur le terrain de la Légion], autant pour les utilisateurs que pour les voisins. Aussi, nos règles d’urbanismes sont trop rigides, je sens que le Comité consultatif d’urbanisme n’est pas là pour les gens, j’ai l’impression que nous avons durci le ton. Je veux travailler à rendre cette ville encore plus intéressante.»