Au moment de mettre sous presse, une trentaine de personnes s’étaient montrées favorables à inscrire leurs enfants dans une éventuelle école alternative primaire publique à Belœil ou à Mont-Saint-Hilaire, selon la pétition mise en ligne.
La porte-parole de la CSP, Marie-Michèle Blais, affirme que l’organisation a reçu une demande d’information de la part d’un parent pour la mise en place d’un projet d’école alternative à Belœil. D’un autre côté, la CSP n’était pas au courant de la circulation d’une pétition. Elle n’a pas reçu de plaintes de parents à ce sujet.
La CSP a répondu à la mère en question qu’il existe deux façons d’ouvrir des classes alternatives. Tout d’abord, pour ouvrir un volet alternatif, les parents intéressés doivent s’adresser au conseil d’établissement de l’école visée, qui regardera la proposition et décidera s’il est souhaitable pour eux de présenter une demande à la commission scolaire, en fonction de la demande et des locaux disponibles.
Deuxièmement, pour ouvrir une école entièrement dédiée à la pédagogie alternative, la demande doit être faite au Service des ressources éducatives de la commission scolaire en indiquant dans quel secteur l’école serait souhaitée. Cela signifie qu’il faudrait acquérir un nouveau bâtiment ou fermer une école ordinaire pour que celle-ci soit consacrée à la nouvelle école alternative. La nouvelle école ne devrait pas être une école de secteur pour les élèves du coin puisque l’école alternative doit être un choix. Elle ne peut donc pas être l’école de secteur obligatoire.
Pour le moment, la CSP n’a pas d’autres projets d’ouverture d’école ou de classe alternative en cours. La CSP a formé trois groupes multiniveaux d’élèves, soit un par cycle. Le volet alternatif était offert à tous les élèves du territoire de la CSP, mais le transport n’était offert qu’aux élèves de Sainte-Julie. Pour la première année, 20 élèves sont inscrits en 1re et 2e année, 24 sont inscrits en 3e et 4e année et 20 élèves se retrouvent en 5e et 6e année du primaire pour l’année 2018-2019. Il s’agit donc de trois groupes complets.
La CSP avait décidé d’ajouter un volet alternatif à l’école Le Rucher puisqu’elle était la seule école avec les locaux disponibles. Le projet était né de la volonté d’un groupe de parents de développer une école alternative sur le territoire de la commission scolaire.
La pédagogie alternative se distingue par son approche qui demande à l’élève d’être partie prenante de son apprentissage. Il est amené à définir, à planifier et à réaliser ses projets. Les parents doivent également s’impliquer davantage dans la vie scolaire, à raison de 30 heures par an.
La mère de deux enfants a préféré attendre de déposer un projet étoffé à la Commission scolaire avant de commenter ses démarches.