Mea culpa met en vedette Mélissa Désormeaux-Poulin dans le rôle de Bérénice Bachand, employée dans un centre de justice réparatrice, accompagnant à la fois les victimes et leurs agresseurs pour favoriser le dialogue entre eux, mais elle a elle-même été marquée par l’agression sauvage il y a 25 ans de David Fraser (Maxim Gaudette) envers ses amis, tuant Vania O’Connor (Lou Thompson) et laissant Rémi Duguay (Dany Boudreault) quadraplégique. Si l’intrigue se passe principalement aujourd’hui, plusieurs flashbacks remontent à cette journée fatidique en 1999. Dans ces scènes, c’est l’actrice Rosalie Pépin, originaire de Mont-Saint-Hilaire et maintenant résidente de McMasterville, qui incarne Bérénice Bachand à 19 ans.
Ce n’est pas la première fois que Rosalie Pépin joue le même personnage que Mélissa Désormeaux-Poulin, en plus jeune. « J’ai auditionné normalement pour ce rôle, sachant que ça se pourrait que je ne l’aie pas même si je livrais une bonne performance si je ne ressemblais pas assez à l’autre actrice retenue pour le rôle de Bérénice adulte. Quand j’ai su que c’était Mélissa, j’étais contente, parce que j’avais joué son même personnage dans Rupture, mais ça remonte à presque dix ans! »
Elle retrouve aussi son ami Léokim Beaumier-Lépine, avec qui elle a joué dans la série Les Cavaliers ces dernières années et avec qui elle avait déjà une bonne chimie. Ce dernier interprète le jeune David Fraser. Notons qu’un autre acteur bien connu de la région, l’Hilairemontais Marcel Leboeuf, fait aussi partie de la distribution, incarnant Jean, l’employeur de David Fraser depuis sa sortie de prison.
Comme Rosalie Pépin n’apparaît que dans les scènes du passé, judicieusement réparties à travers la saison, son travail a été un « blitz » de six journées de tournage. « Ce qu’on voit du passé, c’est des bouts de cette grosse soirée qui a mal tourné. Je trouve que les flashbacks ont été bien amenés dans la série et je suis fière du résultat », commente celle qui a découvert le résultat des premiers épisodes de Mea culpa le 6 janvier, en même temps que les médias. Elle souhaite maintenant que les réactions du grand public soient aussi positives. « Je pense qu’on parle d’un sujet intéressant, dont on n’a jamais vraiment parlé au Québec. […] Le message de la série est un peu d’aider à faire prendre conscience du concept de la justice réparatrice et chaque personnage a sa propre façon de penser par rapport à ça, alors je pense que les téléspectateurs pourront tous se rattacher à l’un d’eux. En tout cas, ce que j’ai vu m’a beaucoup fait réfléchir », poursuit-elle.
La série Mea culpa est diffusée sur les ondes d’ICI TÉLÉ le mardi, 20 h, depuis le 7 janvier et les épisodes passés se trouvent aussi sur la plateforme ICI TOU.TV. Les plus pressés peuvent voir en primeur l’épisode suivant dès le mardi, 21 h, sur TOU.TV EXTRA.
Sur son X
Depuis sa dernière entrevue avec L’ŒIL, alors qu’elle campait le rôle principal dans la série jeunesse Les Cavaliers, Rosalie Pépin demeure déterminée à poursuivre sa carrière devant la caméra. Elle a récemment participé à Romin, un film d’action-aventure tourné entre le Québec et les Bahamas, qui pourrait possiblement voir le jour dès cet été. « Je n’avais encore jamais tourné à l’étranger avant et c’est un autre genre de projet qu’on ne voit pas vraiment ici », note-t-elle.
Si elle n’a pas d’autres projets en cours à court terme, l’actrice de 19 ans n’a rien perdu de sa passion pour la caméra, espérant pouvoir en vivre à long terme. « Plus je vieillis et plus je vois les défis et la réalité du coût de la vie, mais je continue de persévérer et j’ai même suivi des cours pour faire de la réalisation et travailler derrière la caméra, même si c’est vraiment être à l’avant qui me passionne le plus. J’ai hâte d’avoir d’autres beaux projets à annoncer », conclut-elle.