L’amour de la musique fait partie de la vie de François Lepage depuis toujours. « Mes parents sont mélomanes, il y a toujours eu de la musique chez nous, que ce soit celle de Plume Latraverse ou d’ABBA. Disons que ça allait dans tous les sens! Quand j’ai commencé mes cours de guitare à 15 ans, j’ai tout de suite su que je voulais aller vers mes propres compositions, mais j’ai quand même fait partie d’un groupe hommage à KISS », raconte-t-il. Après avoir travaillé en animation, notamment au Casino de Montréal, il a trouvé un emploi au Rivia, dans son patelin, et ne s’est pas fait prier pour y revenir avec sa jeune famille. « J’y organise au moins un spectacle par mois parce que c’est ce qui réunit le plus de gens », observe-t-il.
Si « En attendant » existe depuis longtemps, sous une forme différente, c’est le décès de Serge Fiori, et les encouragements de sa conjointe, qui ont amené François Lepage à finalement reprendre les démarches pour la présenter au public. « Quand Serge Fiori est mort, ça a éveillé quelque chose en moi. Je compose toujours avec une guitare 12 cordes, même si je transpose souvent à une autre guitare par la suite, mais ça me vient d’Harmonium. La chanson était très différente au début et les paroles étaient même en anglais, mais comme je parlais d’un sujet très personnel, j’ai décidé de chanter en français. C’est une chanson pop très actuelle, mais je pense qu’on peut entendre un petit côté rêveur à la Harmonium », raconte-t-il. Il reconnaît en riant bien travailler sous pression, alors que les textes ont été écrits tout juste avant d’entrer en studio, au courant de l’été.
« Le processus complet aura duré environ trois mois. J’ai enregistré avec Philip Oak en deux sessions, je savais où je m’en allais avec ça. L’ambiance que je voulais créer était un peu à la Billie Eilish, mais j’espère aussi qu’on y entend un peu de Jean Leloup et des Cowboys Fringants, mes autres grandes inspirations », poursuit le compositeur.
Celui-ci parle d’« En attendant » comme une chanson universelle sur un premier amour qui se termine. « Cette chanson n’est pas nécessairement positive, et pas nécessairement négative non plus, mais elle est rassurante. Les gens ont l’air de bien l’apprécier jusqu’à présent! »
Un vidéoclip maison accompagne aussi la chanson sur YouTube. « Ça a été fait à la bonne franquette avec un ami et 0 $ de budget! Si un jour j’ai les sous pour quelque chose de plus, on verra, mais pour le moment, j’aime faire les choses simplement! »
Du progressif
François Lepage n’a pas l’intention de s’arrêter là et pense à la direction qu’il souhaite prendre dans ses prochaines chansons, dont une qu’il s’apprêtait à enregistrer au moment de l’entrevue. « Si ma première chanson est très pop, je veux éventuellement ajouter un peu de prog à mes prochaines. Je veux que ça reste accessible, mais avec un peu plus de complexité. Ma prochaine chanson aura aussi un refrain accrocheur, mais avec une finale plus progressive », laisse-t-il entendre, mentionnant qu’il parle une fois de plus d’un thème nostalgique, avec une musique qui peut avoir des similitudes avec les Cowboys Fringants. Si tout va bien, sa chanson pourrait voir le jour d’ici la fin de l’année.
Le but à plus long terme est d’être « reconnu comme auteur-compositeur-interprète à 100 % ». Dès la sortie de son prochain extrait, François Lepage a l’intention de trouver des salles de spectacle qui pourront l’accueillir afin de faire découvrir sa musique. « C’est sûr que je n’aurai encore que deux chansons pour le moment, alors le reste sera des reprises. C’est sûr qu’il y aura beaucoup de chansons québécoises et une portion rock’n’roll parce que je ne peux pas me dissocier de ça. » Il rêve de pouvoir présenter son premier spectacle solo à Belœil, même s’il ne sait pas quel endroit pourrait l’accueillir.
La chanson « En attendant » du Belœillois François Lepage est disponible depuis le 29 août sur les différentes plateformes numériques.








