22 septembre 2025 - 05:00
Ateliers immersifs « Le corps du paysage »
Une invitation à explorer un dispositif interactif axé sur le son et l’image
Par : Olivier Dénommée
Une quinzaine de curieux ont participé au premier atelier du projet « Le corps du paysage », testant le dispositif mis au point par Antoine Turmine et Olivier Arseneault. Un deuxième atelier est au programme le 28 septembre, dès 13 h, à la Pointe-Valaine. Photo gracieuseté

Une quinzaine de curieux ont participé au premier atelier du projet « Le corps du paysage », testant le dispositif mis au point par Antoine Turmine et Olivier Arseneault. Un deuxième atelier est au programme le 28 septembre, dès 13 h, à la Pointe-Valaine. Photo gracieuseté

Après un premier atelier du projet « Le corps du paysage » organisé à Mont-Saint-Hilaire en août, mettant de l’avant un dispositif influencé par les interactions de sons et de mouvements, l’Hilairemontais Antoine Turmine et le Montréalais Olivier Arseneault, tous deux artistes en danse, s’apprêtent à pousser l’expérience un peu plus loin pour un second atelier, prévu le 28 septembre à Otterburn Park.
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Activer le son

Le « dispositif » mis au point par le tandem est influencé par les mouvements et les sons et Antoine Turmine et Olivier Arseneault se plaisent à voir comment le public interagit avec celui-ci. « Le projet, à la base, c’est de l’exploration et c’est du temps qu’on se donne pour aborder l’interactivité vidéo et sonore. Le projet s’inscrit dans le travail avec des éléments du territoire : on s’inspire de la nature et de ce qu’il y a autour de nous », raconte le danseur de Mont-Saint-Hilaire. Le premier atelier, organisé au pavillon Isaac-Vandandaigue en août, a attiré une quinzaine de curieux, une belle réussite pour un projet aussi niché. « On a laissé les visiteurs jouer avec le dispositif, on répondait à leurs questions et on leur a proposé des choses à faire. C’était très personnel, selon les intérêts et curiosités de chacun », note Antoine Turmine.

Selon Olivier Arseneault, les deux artistes sont issus du monde de la gigue et ils voulaient voir comment leur danse percussive pouvait influencer sur une vidéo, ce qui a mené à la naissance du projet. « Quand quelqu’un danse, son mouvement sera capté par la caméra, ce qui va influencer l’image projetée devant lui. Sa présence a donc une influence réelle sur l’image et les sons qu’il fera peut aussi déclencher un comportement particulier. Durant le premier atelier, c’était intéressant de laisser découvrir des choses. Ça donnait un côté très ludique au projet! » Son collègue remarque que, lors de l’atelier, les adultes s’intéressaient surtout à l’image, alors que les plus jeunes s’amusaient avec les interactions sonores.

Une possible suite

Les deux artistes reconnaissent que le dispositif n’est pas encore « mature », mais qu’il continuera d’être peaufiné au fil des ateliers, selon les réactions des participants. « Le but du projet est aussi de trouver des pistes pour en faire éventuellement une installation ou encore un dispositif scénique nous permettant de composer une danse. On ne sait toutefois pas encore si on va reprendre le même dispositif qui va évoluer ou si on garde seulement le concept », raconte Antoine Turmine. Il ajoute qu’il est intéressant de constater si le public a plus de plaisir à « vivre » certaines interactions ou simplement les « observer ».

Pour le moment, le projet « Le corps du paysage » n’en est qu’à son deuxième atelier, le dimanche 28 septembre, de 13 h à 16 h au Centre culturel et communautaire de la Pointe-Valaine, à Otterburn Park. À la fin de l’activité, de 16 h 30 à 17 h, Olivier Arseneault présentera une performance solo, une forme de narration dansée racontant ses voyages entre Montréal et Sept-Îles, d’où il est originaire. L’activité est gratuite et un troisième atelier doit s’ajouter au programme, possiblement au courant de l’hiver. « Des gens venus au premier atelier se sont dits curieux de voir à quoi pourrait ressembler une deuxième itération, alors on espère qu’ils viendront », précise Olivier Arseneault. Antoine Turmine croit qu’un nombre élevé de participants pourrait envoyer un message fort : « À 15 personnes on serait très contents, mais si on atteignait 30, ça serait génial! Et si on en a encore plus, ça enverrait le message qu’il y a un intérêt pour de l’art qui mélange la danse et les technologies. »

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