La patinoire a été ouverte du 17 février au 13 mars et a été fonctionnelle pendant un total de 16 jours. « Nous avions une mèche pour mesurer l’épaisseur de la glace et avons fait nos vérifications afin de nous assurer qu’elle était suffisante pour patiner en toute sécurité », souligne Annie Blanchette, la conjointe de M. Bussières.
L’installation a été aménagée juste à l’arrière de la résidence du couple Blanchette-Bussières, située sur le chemin des Patriotes. « Nous avons un escalier derrière la maison qui mène à notre quai », décrit Mme Blanchette.
Jean Bussières a consacré quotidiennement des efforts pour déblayer et arroser la glace. « Nous faisons beaucoup de sports l’été, mais nous avons moins l’occasion d’en faire l’hiver. J’aime bien le ski de fond, mais les hivers sont de moins en moins propices à ça », renchérit l’Hilairemontaise.
Le couple agrémente le patinage en diffusant de la musique via des haut-parleurs et en offrant du chocolat chaud aux patineurs. « Les jeunes enfants des voisins viennent aussi sur la patinoire. Nous avons joué une partie de hockey l’autre jour. Un des enfants se dépêche de bien faire ses devoirs pour pouvoir aller patiner. »
Les adultes apprécient autant que les jeunes cette patinoire qui leur a permis, selon Annie Blanchette, de retrouver leur cœur d’enfant. Jean Bussières, lui, s’est même laissé emporter par la tentation de porter le #9, le numéro autrefois arboré par la légende du Canadien de Montréal, Maurice Richard. « Nous venions tout juste de voir le documentaire sur le Rocket, qui est présentement à l’affiche », raconte Annie Blanchette.