13 juillet 2020 - 08:05
Belœil
Une première autorisation pour reconstruire le 1660, rue Richelieu
Par: Sarah-Eve Charland

La maison située au 1660, rue Richelieu à Belœil se retrouve dans l’inventaire du patrimoine de la MRC de la Vallée-du-Richelieu. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

La sixième demande aura été la bonne pour le propriétaire du 1660, rue Richelieu à Belœil. Le Comité de préservation du patrimoine bâti a autorisé une reconstruction qui devra toutefois passer le test du Comité consultatif d’urbanisme (CCU) et du conseil municipal.

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Le Comité de préservation a accepté une démolition partielle du bâtiment et donc, du même coup, une reconstruction partielle du bâtiment. Le propriétaire projette un agrandissement vers la gauche et vers l’arrière. La division du lot est toujours proscrite.

Le 8 juin, les membres du comité se sont montrés d’accord pour conserver la structure de la façade et du mur latéral droit et de permettre le déplacement du bâtiment. Le propriétaire compte reconstruire une maison unifamiliale d’un étage avec un garage attenant et dont la porte d’entrée donnerait sur la rue Michel. Ce sont des informations disponibles dans le procès-verbal qui n’est pas encore adopté. Il pourrait donc y avoir des changements.

Pour réaliser le projet, le propriétaire a déposé une dérogation mineure. Il souhaite réduire le pourcentage de matériaux de classe A en façade et sur le mur latéral droit. Les matériaux de classe A regroupent la brique, la pierre naturelle, le béton, les panneaux de céramiques, les murs-rideaux composés de verre ou d’aluminium, ainsi que le verre. Les citoyens qui veulent commenter cette dérogation mineure pourront le faire de façon virtuelle à la séance du conseil du 13 juillet.

La Ville de Belœil avait reçu deux demandes officielles et quatre avis préliminaires de trois propriétaires différents depuis 2018. Un avis préliminaire est surtout destiné à orienter le demandeur, explique la Ville.

Lors de la dernière demande déposée en février, le comité avait demandé au nouveau propriétaire de convaincre la Société d’histoire et de généalogie de Belœil–Mont-Saint-Hilaire de la nécessité de démolir la propriété afin de présenter un projet de remplacement. Selon la Société d’histoire, il n’y a eu aucun échange entre le propriétaire et l’organisme. Belœil avait alors refusé la cinquième demande de démolition ce printemps.

Le bâtiment est répertorié dans l’inventaire du patrimoine de la MRC de la Vallée-du-Richelieu. Cette maison était celle de Fugère-dit-Champagne, construite en 1840. Il s’agit de l’une des rares maisons de ferme toujours debout et en bon état sur le territoire de la ville de Belœil, peut-on lire dans l’argumentaire de la Société d’histoire écrit en 2018, en réponse à la demande de démolition.

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