Cette radiation a été imposée par le conseil de discipline de l’Ordre le 21 novembre dernier. Le dossier revient devant le Conseil les 5 et 6 mars prochain afin de déterminer si Mme Lesage, qui pratique depuis 1997, est coupable des faits qui lui sont reprochés.
L’origine du litige remonte à l’été 2022 où l’Ordre a constaté que Christiane Lesage n’avait pas complété les heures de formation continue obligatoire pour maintenir le permis de psychothérapie. Selon la décision du conseil de discipline, Mme Lesage a refusé de corriger la situation et s’est vu imposer à la fin 2022 une limitation d’exercice de psychothérapie. Le 19 juillet 2023, elle a vu son droit d’exercer des activités à titre de psychologue être suspendu en raison de son refus de suivre une autre exigence demandée par l’Ordre.
Mme Lesage n’a pas respecté les limites imposées en rencontrant notamment des patients, ce qui a poussé l’Ordre à porter plainte le 26 octobre dernier et ainsi demander une radiation provisoire. La plainte reprochait également à Christiane Lesage d’avoir entravé le travail de l’enquête de l’Ordre.
La décision fait d’ailleurs état d’un manque de collaboration de la part de Mme Lesage dans ce dossier. Selon le document de cour, elle a répondu aux représentants de l’Ordre qu’elle s’en foutait d’être en défaut et qu’elle voulait la paix. Elle aurait même dit qu’elle continuerait à voir ses clients. Mme Lesage ne se sent même pas liée à la récente décision de l’Ordre. « Je suis psychothérapeute, donc, ça ne me concerne pas », a-t-elle répondu à L’Œil Régional par voie de courriel.
Cette radiation temporaire pourrait être levée si Christiane Lesage décidait de remplir les exigences demandées par l’Ordre.